Maroc en camping-car

Nous sommes le 15 février 2005 et, ce voyage que nous projetions depuis 3 ans, enfin nous le réalisons.
10h départ de Toulouse, direction Algéciras (Espagne) pour prendre le bateau.
Certains amis ont choisi de faire la traversée à partir de Sète (700 €), 2 personnes en cabine de 4 plus le CC. On verra à l’arrivée le plus économique.
.IL est 20 h, après nos courses au super marché SABECO (filiale d’Auchan), direction la Playa de Cubelle pour nous reposer.
Le lendemain, lors d’un plein de gasoil, nous décidons d’acheter nos places à une agence Euroferry, 281,70 € Algéciras-Tanger (pratique car on peut faire les papiers à bord).
Pleins de gasoil plus autoroute plus traversée = 501,36 €.
Vous pouvez aussi acheter vos places chez Guitterez au supermarché Lidl (c’est moins cher d’environ 30 €)
. Il est 17 h je souhaiterais me reposer mais comme on ne peut pas dormir sur le parking du Carrefour, direction Algéciras .1500 km depuis Toulouse.
Là, dans le dédale de panneau indicateurs du port, un bonhomme me fait signe, personne que je prends pour un employé MARITIME. Il me fait garer au milieu des camions. Puis il me dit de prendre ma carte grise pour aller à l’agence de l’autre coté de la rue à environ 800 m Il me fait dépêcher car le bateau part à 18h, nous on voulait partir le lendemain.
Arrivé à l’agence, on veut me vendre à nouveau des billets ….
Retour au CC où le personnage me fait signe qu’il a faim, je lui réponds moi aussi
Passage très rapide entre les diverses guérites tampons, retapons, carte d’embarquement.
On arrive au bateau, on me fait garer de côté.
Il est 18H30, nous attendons notre bateau le Commanay .Vers 22 h enfin nous embarquons
Dès que le bateau a quitté le port une personne habillée de noir vient nous voir et nous demande de remplir les fiches de police, nous les avons déjà faites, oui mais ce ne sont pas celles de Commanay. Vous buvez quelque chose et voilà, une fois de plus on s’est fait embobiner, … gentiment.
Le policier du bord nous tamponne les billets, nous échangeons un peu de monnaie.
Après 2H de traversée on débarque enfin à Tanger. On ne sait pas où l'on va dormir.
Arrivés à la douane, un soit disant officiel, nous demande la carte grise, le passeport, un autre veut nous vendre un fanion du Maroc 10€, je lui demande s’il ne se fout pas de moi. Le fanion me plait et après palabres je le paye 50 centimes.
Mon grand gaillard revient avec le papier vert rempli et me demande un bakchich.
Et oui il m’a rempli les papiers, pan, 1€ 50 et il n’est pas content.
Puis il faut aller à la police et bien qu’on ait rempli un papier sur le bateau, il faut faire encore tamponner le passeport.
Où c’est ? En haut, rien, en bas, rien, en fait de l’autre côté du portail. Devant nous, fouille d’une voiture pleine d’objets divers, chose surprenante, nous voyons un billet changer rapidement de main et la male refermée tout aussi vite.

Il est 1 H, je suis exténué. On se gare dans l’enceinte du port.
6H du matin nous sommes réveillés par l’activité des rabatteurs, arsouilleurs etc…
Direction LARACHE sur l’aire de repos gratuite à la sortie sur la route de RABAT.
J’ai oublié d’activer mon option monde chez Orange donc on achètera une carte avec 120 unité à 100 dirhams (il est possible aussi d’acheter un téléphone avec un certain nombre d’unités, le plus économique certainement).
Pour ouvrir les photos, cliquez une fois.

LARACHE, visite à pied, le marché est surprenant. Dans la rue on nous hèle parfois avec des holla, nous nous sommes français, aussi on ne répond pas. IL est vrai que ces « holla là » sont rares. D’autres visites de cette ancienne ville espagnole seraient à faire, mais nous sommes fatigués (le port est à voir).

Mon épouse à envie de fraises, 2 Dirhams la barquette, j’ai envie de bonbons, 2 Dirhams, ils se sont donnés le mot. Je me retiens de faire un geste au cas ou...

Au restaurant de l’aire il y a un tagine excellent et copieux. Pour le couscous il faut commander.

Près de nous une grande toile de tente avec des tapis. Plus tard nous comprenons à l' attitude des fidèles que c'est une mosquée.
Une nuit de repos et direction Salé près de Rabat, les nuits sont encore fraîches et nous sommes venus chercher le soleil.

18/02/05

Délibérément nous choisissons la route p2 par Ksar El-Kébir. La traversée des douars et villes se fait sans problème.

Des Eucalyptus étêtés sont autant de victoire de Samothrace qui borne la route.

Nous sommes surpris par la grande activité maraîchère et les gelées blanches. Cette nuit il a fait 3 degrés sur l’aire. Les autochtones nous disent êtres surpris par le froid, nous aussi. (À Toulouse ce n’est pas mieux il fait moins10°)
Heureusement dans la journée le soleil est au rendez-vous.

De nombreuses personnes attendent sur le bord de route, qui avec des charrettes, qui avec des brouettes, ce sont des tâcherons que l’on vient chercher suivant les besoins.
Des jeunes nous font signe de nous arrêter avec un geste significatif comme quelqu’un qui fume ou qui a soif?
Nous leur faisons bonjour.

La circulation est folklorique, il faut faire attention pour eux.
Comme du côté de Naples, les lignes blanches sont pour la décoration par contre les feux sont très respectés. Quand le feu vert clignote, il passe rapidement à l’orange puis au rouge.
A pied, il faut faire attention quand on traverse sur les passages cloutés, on vous klaxonne, donc là aussi prudence.
Le camping de Salé est facile à trouver, suivre la direction de la plage. A gauche avant de prendre l’embranchement de Salé vous avez aussi un super marché.(le camping est fermé depuis 2008)
Pour notre part nous avons choisi de faire nos courses dans les Médina et marchés locaux hauts en couleurs et odeurs (et moins chers).

Un cimetière domine le camping. Nu, que des tombes blanches, pas d’arbres, aucun résineux pour effacer de ses larmes les regrets éternels.

Après le fleuve, Rabat.Avec 1,5 dh le passeur nous embarque.

La muraille des Andalous, la Casba des Oudaïa sont à voir. Tout près vous pouvez changer à la banque populaire en liquide seulement pour l’instant. L’installation d’une caisse automatique est prévue.(nous avons remarqués que l’utilisation de la carte bleue n’est pas très répandue, les Banques BMCC sont bien pourvues en caisses automatique, par contre pour le Gasoil on paye en liquide)

Vous pouvez prendre un thé à la menthe super bon (et oui Monsieur Tartois on n’a pas besoin de vin pour être heureux.)

En face se trouve la Médina et ses ruelles étroites. Perdez vous dans ce frais dédale, vous ne le regretterez pas.
Si on vous aborde, pour vous faire visiter, soit vous parlez le Serbo-croate (comme Bernard) soit vous éconduisez gentiment(comme JP).

Aujourd’hui 19 février, nous allons visiter les cascades d’Ouzoud. Nous prenons un chemin difficile par Maazis (tournez à Tifflet). Un gendarme nous arrête pour nous mettre en garde sur l’état de la route, on passe outre. Environ 70 km de route en réfection, cailloux, mauvaise très mauvais chemin, mais des paysages très beaux. Ici, on peut s’arrêter, aucun intrus ne viendra nous importuner pour quémender un bonbon ou 1 dirham.

Beaucoup de monde dans les rues, c'est jour de marché. Impressionnant
Nous remarquons des troupeaux d ânes gardés par un enfant. Renseignement pris, ils attendent le retour de leur maître du marché (ils rentrent avec le grand taxi et ensuite l’âne transporte les marchandises jusqu’au douar)
Les grands taxis sont de vielles Mercedes qui font les trajets collectifs hors ville, le petit taxi est une petite fiat qui véhicule à l’intérieur de la ville.

Pour visiter la Ménara nous partons avec le véhicule .Un parking gardé (5 dirhams) est à disposition près du club d’aviation .Cet immense bassin récupère et stocke l’eau pour l’arrosage des oliviers.( le soir il y a un spectacle nautique avec restauration , voir auprès des agences en ville)
Un n’a pu le vérifier, il paraît qu’à Marrakech, à l’agence FRAM,vous pouvez acheter le billet pour voir une fantasia et déguster le coucous sous la tente. Transport en car compris.

Nous sommes le 22 Février direction Essaouira.
Les paysages traversés sont un prélude au désert tant il y a de cailloux. Quelques moutons faméliques broutent l’herbe rare du bord de la route, gardés par un berger tout aussi maigre ou par des enfants en guenilles. Il semble que les conditions de vies soient rudes.
Au milieu d’un erg, nous croisons un groupe de camping-car arrêté en cercle. (Au cas où il y aurait une attaque d’indiens ?)

24/02/05
Départ pour Taghazoute, la Mecque du camping libre. (depuis fin 2005 il est interdit de camper en ces lieux, des tranchées empêchent le camping libre. Il est maintenant obligatoire d'aller en camping).
La route du bord de côte est superbe, nous bordons les contre forts du haut atlas. De nombreux points libres sont occupés par des véliplanchistes et par des camping-caristes amoureux de la plage et de la solitude. C’est aussi le pays de la banane, courte et très bonne.
Visite d’Agadir. Sur l’avenue de Marrakech vous trouverez tout ce dont vous avez besoin, du poste de télé à la réparation de votre camping-car (électricité ou carrosserie), pressing. Des points d’eau libres et même au super marché Marjane. Point d’argent également.
Pour les légumes, c’est moins cher au souk.
Merci Henri et Jackie pour tous ces renseignements.

Las de nous trouver entassé comme des sardines dans les campings (sardines Marocaines car plus serrées), nous avons choisi de nous reposer quelque temps au milieu de cette immense campement (plus 200 CC).

( Pour info , de l'arganier on tire l'huile d'argan, utile en cuisine et en cométique. N'achetez pas au bord de la route elle est , la pluspart du temps mélangé. Le fruit de l'arganier est semblable à l'olive)

Une très bonne organisation: le camion qui passe pour livrer l’eau, l’homme qui vient chercher votre bouteille de gaz pour la faire recharger, les vendeurs de légumes, de tapis. Les peintres , de tout ce dont vous avez besoin . Nous avons remarqué qu’un jeune passe chaque jour avec une carriole à bras pour vider les poubelles.

Le garde de ce terrain privé veille à la tranquillité des occupants.
Pour vidanger il existe des point spéciaux. L’endroit est propre. Ici vivent, pendant deux ou trois mois les vrais camping-caristes, ceux qui ont déjà campé ou tracté une caravane, ceux qui sont épris de liberté et qui savent se respecter les uns les autres .Il faut savoir que l' immense parking municipal est loué par la ville d’Agadir, ensuite des gardes s’occupent de la gestion. 10 Dh par jour par camping-caristes en 2005.

Après une visite à la kasbah d’Agadir (l’ancienne ville détruite par le tremblement de terre de 1960), la vue superbe sur la ville nouvelle, c’est le 2 mars et nous décidons d’aller à Tafraoute par Tiznit.

3 Mars, visite aux rochers peint de Adi, près d'Agard Oudard. On parque la machine et environ 2 Km de marche à pied dans le désert montagneux et caillouteux .Nous sommes perdus, un berger nous indique le chemin bien que beauté des peintures ne mérite pas le détours . Cette promenade sur les pistes nous a quand même mis en forme.

Route vers Agadir pour prendre la route numéro 7038, nous voulons passer par Igherm pour aller à Taroudannt. Il pleut, la température extérieure est de 3 ° et nous craignons la neige dans ces montagnes désertiques. Quelques plaques ici ou là, les paysages sont sévères, les roches, très travaillées par l’érosion, pas ou peu de circulation sur cette route marqué blanche sur la carte. Nous nous arrêtons pour manger et nous ne sommes pas importunés. Dans les rares villages traversés, des gamins très couverts nous font un amical bonjour de la main. La piste est étroite, on s’en accommode en roulant entre 60 et 70 km/h.
Des travailleurs assemblent des puzzles d’acier, c’est l’électrification qui est en marche. Un très gros effort est fait par le gouvernement Marocain pour donner un peu de confort à ces villages reculés.
La plongée sur Taroudannt est d’un très fort contraste. Je me trompe de route et me voilà à 6 km du but dans un très large oued, de très gros cailloux ripent sous les roues , je laisse passer un autochtone motorisé qui m’ouvre la route en évitant les bancs de sable.

Taroudannt, dès que l’on arrive aux remparts, près du palais hôtel Salam, un parking, le gardien nous fait signe, 10 Dh pour la nuit . (Il existe aussi un parking gardé un peu plus loin, au terrain de sport).

Ouarzazate enfin.Sous un beau soleil on va visiter les studios où furent tourné Astérix chez Cléopâtre.
Monica Belluchi...... non, une vulgaire figurine.

Le camping, après la kasbah à droite me dit un policier .Nous avons besoin de faire un peu de lessive et le plein d’eau. De nombreux camping-caristes chauffent leurs os au soleil, enfin, il fait bon.
Ce soir on nous amène le Tagine au camping-car, Tagine au poulet et aux pruneaux, un délice avec: la soupe, les petits gâteaux et le thé. 90 dh pour 2 .Le plaisir du ventre mon z’ami.

Ouarzazate - Zagora,
Le Maroc profond.
La route jusqu’à Agdz est monotone. Dans cette contrée aride, des sacs de plastiques volent, poussés par le vent. En pleine montagne des femmes, sont chargées de gros fardeaux d’herbes qu’elles ont cueillis à la main. Leurs parures noires sont rehaussées par des écharpes de couleurs.
J’aurais cru que les Oasis étaient bas en altitude, quelle surprise d’en trouver à 1100 m.
La route sinueuse suit la vallée. Un pont en construction, des ânes déversent de leur battée, du sable ramassé dans le lit du Draa (et si vous trouvez du sable dans vos draps de lit, posez vous des questions.)
Des vendeurs nous font signe. On achète des dattes: mise à prix 50 Dh, après palabres 20 Dh mais elles sont très sèches.
Il est temps de faire laver le camping-car car il est très sale. Pour 50 Dh, à une station Shell, il sera lavé, savonné, lavé, bichonné.

Zagora, la perle du désert, on va au camping "les jardins de Zagora", recommandé par le guide du Routard. Un oasis de verdure, calme et propre.

On était tellement bien que nous y sommes restés 8 jours.
Merci à Mohamed et à son équipe prêts à se couper en 4 pour nous rendre service.

Un restaurant sous la tente Berbère très, très bon. Inoubliable la balade en 4 x 4 dans le désert, le coucher de soleil sur les dunes de Chigaga, la belle nuit étoilée , la soirée musicale avec bidons et tambourins. Chants Berbères, Touaregs, un délice .
Nuit dans une tente berbère, le souffle du vent berce agréablement notre sommeil. Quel silence.

La visite de la coopérative des potiers à Tamegrout, visite également de la surprenante bibliothèque Coranique et la cour des miracles attenante.
11/3/05 Quel programme aujourd’hui, 450 km parcourus. Un peu trop mais que de beaux paysages. Retour sur Ouarzazate pour filer vers Agadir et Aït-Benhaddou voir la Kasbah du Glaoui. Puis retour sur Ouarzazate, Visite de la vallée du Dades. Très belles palmeraies.

Nous devions voir des roses à partir de Skoura mais il est trop tôt dans la saison , ensuite l’idée nous prend de visiter les magnifiques gorges du Dades. Les Kasbah comme la terre, changent de couleur, passant du rouge au ocre, mauve, fauve ou pourpre.
De surprenants rochers, des gorges impressionnantes, la route passe au fond des gorges Nous voulons rejoindre les gorges du Todra. Hélas à Msemrir la route se transforme en piste. L’épicier du village me dit en rigolant : « T'a pas de 4x4 mon z’ami, tu dois faire li grand tour », et il faut se refaire les deux cols très abrupts .Le niveau de gasoil baisse, arrêt à Tinerhir à une banque BMCC.
Près des gorges du Todra on découvre le camping hotel restaurant du soleil, camping très fleuri avec piscine et machine à laver. Peut être un des plus beaux du Maroc avec celui de Zagora.

12/03/04
14 kilomètres après Tamtattouchte fin de route , encore une fois nos informations sont fausses mais quels beaux paysages , ces gorges du Todra sont, une des merveilles du monde, des à-pics vertigineux, la falaise monte au dessus de vos têtes . Il faut passer les gorges pour voir, de bonne heure, les femmes qui s’affairent à ramasser les herbes et transporter sur leur dos ces lourds fardeaux. De nombreux troupeaux de chèvres traversent la route devant le camping-car, on se croirait à Toulouse, rue d’Alsace, au moment des soldes.
Les champs irrigués par des méandres de ruisseaux, donnent un contraste saisissant avec la couleur ocre des rochers.

La traversée d’un village, au revêtement incertain, est ralentie par une nuée de collégiens à vélo occupant toute la largeur de la route. Enfin Erfoud, triste camping, on continue sur Rissani, belle palmeraie, pas de camping. Puis au détour de la route, on aperçoit un panneau jaune :Auberge Kasbah , camping des dunes. Allez hop on prend la piste à gauche, direction Hassilabied.

Hassan nous fait parquer devant l’auberge, le camping est gratuit si on mange au restaurant. Les tarifs sont honnêtes la cuisine excellente.

Nous avons passé quelques jours merveilleux à échanger sur nos cultures , à oui qu’il est bon de parler avec des gens différents , oui nous ne regrettons pas de voyager en camping-car Par contre nous avons appris que les « toristes » qui donnent de l’argent aux enfants, pourrissent leur vies . En effet les parents croient leurs progénitures à l’école et ceux-ci sèchent les cours pour avoir des dirhams ou des Euros.

Au lever de soleil nous avons marché dans la palmeraie et sur la dune.
Ce 13 Mars 28 °, nos vieux os se réchauffent enfin, le sable du désert assèche nos lèvres (et pas de Pastis), mais quelles sensations merveilleuses.
Pour trouver l’auberge, après le panneau de sortie de Rassani, rouler 25 km sur le goudron, après le château d’eau suivre la piste à droite avec l’indication du village pendant 3 km sur piste, l’auberge est indiquée.
14/03/05
Le retour commence, nous nous arrêtons au souk de Erfoud pour acheter des dattes .Après négociation on s’en sort à 30 Dh par kilogramme, elles sont gouteuses à souhait.Mais que les autres commerçants sont collants. Erfoud, circulez y a rien à voir à part peut être la carrière des fossiles.

15/3/05
Ce matin le vent de sable nous empêche de voir le paysage. Au détour d’une colline, abrités, nous pouvons admirer la superbe palmeraie de Oulad Aisa.
Une petite pointe à Er Rachidia pour faire quelques courses, voir des gendarmes en poste avec un radar contrôlant la stricte limitation de vitesse à 40 à lheure. Enfin repos aux sources bleues de Meski. Bleues car fréquentées dans le temps par les hommes bleus. Ceux -ci devaient respecter mieux la nature que certains camping-caristes qui déversent sans vergogne leurs eaux dans la camping. Mais ces « d…. » Méritent-ils le nom de camping-caristes ?

17/3/05
Le temps est beau, direction Midelt où nous pensons nous arrêter. La sortie du site privilégié des sources, très abritées du vent nous surprend. La brume s’étend sur la vallée et nous empêche de profiter des magnifiques vues sur la vallée du ziz.
Heureusement ma femme peut profiter des nombreux zizis.
Pour mémoire les habitants du zis s’appellent les zizis )))).

Mildet, le camping ne nous attire pas, direction la sortie où soit disant l’auberge de Timnay accueille les CC. Porte close on continue vers Meknès.
Avant Arzou, nous traversons la forêt de cèdres, de nombreux singes, tel les enfants, nous accueillent. Presque on les entendrait dire : « t’a pas un bonbon, t’a pas un dirham », ils sont très friands.
Le camping Agdal est assez mal signalé, heureusement un gendarme nous met sur le bon chemin, ce n’est pas le plus joli mais il est assez sympatique. Pour la première fois on a payé l’eau consommée, un des campings les plus chers que nous ayons trouvé.

Visite de Mekhnès, comme d’habitude en calèche, je pense que nous nous sommes faits avoir car nous avons payé 120 DH pour 1h de tour de ville alors que le prix habituel est de 60.
Meknés et ses fameuses portes (Bab), son grenier à grain, ses écuries royales Une petite promenade à pied près du camping nous amène au marché entre des immeubles, quel régal de discuter du prix avec les commerçants, dacheter des légumes frais. Un boucher endormi sur son étal attire mon regard, je n’ose pas faire une photo, dommage.

19/03/05
Mouley Idriss, souk hebdomadaire ce samedi, beaucoup de monde. Le garde du parking nous fait parquer pour 5 DH. Visite à pied de cette ville sainte. Quelques panneaux nous avertissent des lieux interdits aux non Musulmans.

Un Marocain, rabatteur certainement, nous indique le trajet pour aller voir la ville d’en haut. Il nous dit de tourner à droite, et nous allons à gauche, de guerre lasse, il abandonne.
Le hasard de nos pas (150 marches) nous amène au café restaurant avec vue panoramique, "Les boules d’or".
Le patron, un jeune sympathique nous parle de sa ville dont les contours suivent exactement la carte du Maroc. Nous apprenons également qu’il y a un bassin thermal romain ou les poissons mangent les petites écorchures et soignent ainsi les plaies.
Vu le monde dans les rues, nous abandonnons l’idée d’aller le voir et restons à contempler ce magnifique panorama.

Volubilis. Ces ruines romaines que nous avions visitées sont toujours aussi mal e,ntretenues. Par contre l’histoire saute aux yeux. Je dis à mon épouse: "je mets l’alarme" un agent de la sûreté nationale me dit « inutile Monsieur, vous êtes ici dans le pays le plus sûr du monde ».
Je roule toujours en respectant les limitations de vitesse, un vague panneau sur le bord de la route, 60 à l’heure, je n’y prête pas attention. Lorsque un gendarme m’arrête je suis tout confus lorsqu’il mannonce, « Monsieur, c’est endroit est un de nos points noirs, la limitation est à 40 à l’heure, vous rouliez à 80, cela fait 400 Dirham ».Dure la note.

On nous a indiqué la ville d’Asilah pour nous parquer en sauvage, enfin presque puisque le parking coûte 10 DH par jour avec vue sur le port. Des marchands ambulants vous proposent gâteaux, poissons frais, etc … Pour des prix tout à fait raisonnables.

La ville d’Asilah est une des villes les plus Européenne du Maroc, ville ressemblant aux villes grecques, façades aux couleurs chatoyantes, ruelles étroites et fraîches. Un plaisir exaltant de s’y promener, ici le chaland est libre, pas de sollicitations des enfants ou des commerçants.

21/ 3/05
Départ pour aller voir à Cadix les fêtes de Pâques, notre trajet retour passera par le centre de l’Espagne, rentrée en France par San Sébastien.
Nous garderons longtemps en mémoire notre premier voyage au Maroc, de notre appréhension du début sur une terre nouvelle, de l’accueil plus que sympathique des Marocains, des conversations sur tout et sur rien avec Mohamed, Moubarack, Abdul, Hassan, Ali .Merci les amis de nous avoir fais partager votre mode de vie, votre façon de penser, votre vision du monde, on reviendra, Inch Allah.

Gorges du Todra : Hotel Restaurant du soleil km8 :00212(0)44895111: www.lesoleiltinghir.tk

Camping Les jardins de Zagora :068961701

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