Du
22.08.2011 au 15.10.2011
ITALIE Emilie
Romagne – Marches – Abruzzes par Dominique |
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LUNDI 22 AOUT : début d’après-midi, nous quittons notre
village d’Astérix sur la Côte de Granit Rose pour notre deuxième
voyage en Italie.
Nos premières étapes sont pour nos enfants, la famille et les
amis à LA TURBALLE, LA BAULE, SAINT NAZAIRE et RIGNY USSE où nous
ne manquons jamais d’arrêter.
LE 26 AOUT nous dormons sur le parking du château de LA ROCHEPOT en Bourgogne.
Le lendemain, la commande de notre lanterneau nous lâche. Nous l’arrimons
avec du gros scotch et décidons de nous détourner par TOURNON/RHONE
siège de Challenger dès la fin du week-end.
En attendant, nous faisons étape à MARLIEUX, à l’ABBAYE
DE NOTRE DAME DES DOMBES puis le lendemain nous visitons BEAUNE avec dégustation
et achat de quelques spécialités. Le soir, nous bivouaquerons
dans un petit village Ardéchois à SAINT COLOMBIER LE JEUNE.
Chez Challenger, le verdict est sans appel. Il s’agit du lanterneau lui-même
qui est voilé. Il faudrait changer tout l’ensemble. Nous verrons
cela au retour. En attendant, un technicien nous le bloque en position fermé.
Notre dernière étape en France se fera aux DEUX ALPES.
La carte du circuit
30 AOUT : LES 2 ALPES – LAUX FENESTRELLE (Piémont) – 120km
Après une belle balade autour des 2 Alpes, quelques achats alimentaires
à BRIANCON, un pique-nique au milieu des randonneurs à MIEJE,
nous arrivons à LAUX. Un lac, une auberge, un tout petit village et un
bivouac au calme cerné par les montagnes.
AIRE + PARKING PRIVE : 10€/24h – EAU GRATUIT – Gardé
– calme – Beau panorama – Proximité auberge et lac
où l’on peut pécher la truite
31 AOUT : FENESTRELLE – ALBA (Piémont) – 144km
Notre projet est de rejoindre l’Adriatique pour descendre dans les Abruzzes
puis, remonter par l’Ombrie et la Toscane. Pour cette traversée
OUEST / EST de l’Italie, il n’existe pas beaucoup d’itinéraire
si ce n’est passer par ALESSANDRIA, PIACENZA, PARME, MODENE, BOLOGNE et
enfin RIMINI.
Après une belle balade de 3 heures et la visite de FENESTRELLE nous prenons
la route sans étape définie. A PINEROLLO, le paysage montagneux
s’estompe et laisse place à des kilomètres de cultures de
maïs d’où émerge de temps à autres des rangs,
des dames de couleurs en tenues légères.
A ALBA, nous choisissons un parking en périphérie voisin d’
un parc. Il reste quelques places au fond. On s’installe et allons promener
notre Véga dans le parc.
Notre soirée et notre nuit seront sonores avec : une fanfare en répétition,
des ados bruyants et une circulation dense sur le boulevard attenant.
PARKING du PARCO TANARO. Parking sale et parc à l’abandon.
1 SEPTEMBRE : ALBA – SALSOMAGGIORE (E. Romagne) – 136km
Comme la veille, la route n’est guère touristique et la circulation
dense. SALSOMAGGIORE TERME est un joli nom et le mot terme nous fait rêver
à de beaux espaces. La ville est plutôt belle avec ses palais du
XIX° siècle et notamment l’établissement thermal Berzieri
que l’on peut visiter partiellement.
AIRE + PARKING : GRATUIT - Coincée derrière la gare ferroviaire,
il offre papiers gras et coupes d’arbres. Seul avantage, il est dans la
ville.
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SALSOMAGGIORE TERME |
2 SEPTEMBRE : SALSOMAGGIORE – BAGNOLO IN PIANO (E. Romagne)
– 105km
Nous arrivons à PARME en milieu de matinée et trouvons facilement
un stationnement sur le boulevard périphérique. Nous nous étions
laissé dire que les places délimitées en bleu étaient
gratuites pour les étrangers. Alors, fort de ce renseignement, nous oublions
le parcmètre et partons découvrir la ville. Nous sommes d’abord
surpris par….le nombre de cyclistes. Nous nous asseyons sur un banc de
la Place Garibaldi pour déguster une bonne glace et, beats, nous les
regardons évoluer. Contrairement aux Hollandais respectueux du code de
la route et des lignes droites, ici c’est la joyeuse pagaille. Bizarrement
pas de coup de sonnette, pas d’esclandre, tout se passe dans la bonne
humeur. On se double, on s’évite, on se croise, on se touche parfois,
on met pied à terre, on sourit, et on repart un peu plus loin. Nous reverrons
ces scènes dans de nombreuses villes et villages. Mesdames et Messieurs
les Italiens, chapeau bas pour votre maîtrise de la petite reine et votre
courtoisie.
Dire que PARME est une très belle ville est un pléonasme. Nous
retiendrons particulièrement le Duomo et la superbe église Santa
Maria della Steccata.
Après cette magnifique journée, nous retrouvons notre Ccar et
reprenons la route.
A REGGIO NELL’EMILIA nous quittons la Via Emilia et trouvons à
BAGNOLO IN PIANO un lieu de bivouac à l’écart de la circulation.
PARKING de la piscine et des tennis, à côté d’un parc
public –
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PARME |
PARME |
3 SEPTEMBRE : BAGNOLO IN PIANO – IGEA MARINA (E. ROMAGNE) – 226km
Aujourd’hui les arbres fruitiers succèdent au maïs. La via
Emilia n’est pas une route touristique et nous décidons de rallier
la côte adriatique. Nous arrivons à IGEA MARINA à 12H30
et le premier camperpark auquel nous nous adressons nous renvoie dans nos 6
mètres. Ils déjeunent et ne rouvrent qu’à 15h00.
Quelques centaines de mètres plus loin, toujours sur le boulevard de
mer le CAMPERPARK DELLE ROBINIE nous reçoit plus gracieusement.
CAMPERPARK DELLE ROBINIE – 13,50€/Jour + 2,50€ électricité
– Les emplacements sont ombragés, 2 par 2, délimité
par des haies vives – Propre – Très bien
4 SEPTEMBRE : IGEA MARINA
Comme toutes les villes de la côte adriatique IGEA MARINA n’a qu’une
vocation : le tourisme balnéaire. La ville est longue mais très
étroite puisqu’elle est coincée entre la mer et la voie
ferrée. De ce fait elle ne comprend en réalité que trois
rues en parallèle de la mer. Hôtels, restaurants et bars de plages
se disputent le front de mer ; magasins de souvenirs, de chaussures, de vêtements
les rues arrières. On ne vient vraiment ici que pour la mer.
Nous y resterons deux jours, le temps de profiter de l’ambiance de fête
nocturne et bien sûr de la mer.
5 SEPTEMBRE : IGEA MARINA – SAN LEO (Marches) – 37km
Nous quittons la côte adriatique et pénétrons dans les terres
pour la visite de VERUCCHIO, un superbe petit village médiéval.
C’est une route tortueuse qui nous mène ensuite à SAN LEO.
Nous hésitons à entrer dans le village tellement la route est
étroite, préférant le contourner pour rejoindre le PARCO
VALSENTO, une cuvette faisant office de camping municipal avec vue imprenable
sur la citadelle où est mort Joseph Balsamo, le Comte de Cagliostro.
Pas de barrière, pas de gardien, pas de campeur, nous entrons et nous
nous installons.
Le village est à 300m. Il, s’enroule autour de sa cathédrale
et de son église paroissiale. Du parvis, on bénéficie d’une
vue panoramique sur la vallée de la Marecchia.
PARCO VALSENTO : EAU + ELEC GRATUIT – Malheureusement sale, deux ados.
viendront jouer au foot et laisseront leurs bouteilles de jus de fruit à
moitié vide. Le matin de notre départ, un villageois videra sa
remorque de gravats sous notre nez.
Dommage, avec la vue sur la citadelle et la proximité du village, l’endroit
est magnifique.
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CITADELLE DE SAN LEO |
6 SEPTEMBRE : SAN LEO – FANO (Marches) – 92 km
C’est une très belle route de montagne passant par MONTE CERIGNONE
qui nous conduit à PESARO. Alors que nous comptons y séjourner,
nous n’y restons que le temps du déjeuné et d’une
rapide visite. L’aire est condamnée et le parking coincé
entre les hauts murs d’une caserne, un parc public où reposent
de vieux matelas, des bâtiments sordides et, cerise sur le gâteau,
le centre de tri sélectif d’où émane des effluves
pas très agréables. Nous y ferons néanmoins la rencontre
d’un couple de camping cariste Italien qui nous offrira un excellent expresso.
De PESARO nous ne retiendrons que son front de mer et ses superbes villas.
A FANO nous préférons, à son bord de mer et ses cafés
branchés, son centre historique médiéval. L’architecture
est cohérente, les rues sympathiques, vivantes, encombrées de
cyclistes slalomant entre les promeneurs. Sur la belle place centrale, des enfants
courent après les pigeons, d’autres aidés de leur papa tentent
de trouver leur équilibre sur leur vélo à deux roues tout
neuf, pendant que les mamans dégustent une bonne glace. Sur cette place
je retrouve l’Italie que j’aime, l’Italie vivante, souriante,
familiale et colorée.
PARKING +AIRE: GRATUIT - Le parking est bondé. Nous trouvons une place
à l’écart le long d’un mur entièrement taggé.
Déchets ménagers et matelas jonchent le sol d’un parc voisin.
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FANO |
7 SEPTEMBRE : FANO – URBISAGLIA (Marches) – 136km
De FANO à ANCONE la route est désolante et le paysage urbain triste.
A ANCONE, nous prenons la route côtière et montons au sommet du
CONERO. Surprise !! Un restaurant et quelques places de stationnement toutes
prises d’assaut. Nous redescendons au milieu des chênes verts et
nous nous installons dans une clairière pour le déjeuner.
A PORTO RECANATI nous quittons définitivement la côte adriatique
pour rejoindre URBISAGLIA et faire étape à l’ABBAYE DI FIASTRA.
PARKING ET AIRE DE SERVICE : gratuit – Belle emplacement naturel avec
une vue imprenable sur la vallée de La Fiastra – Belles promenades.
8 SEPTEMBRE : ABBAYE DI FIASTRA
Journée repos consacrée aux cartes postales, mails grâce
à la connexion Wifi, et balades dont
la visite de l’Abbaye et de son musée. Aujourd’hui c’est
une fondation qui est propriétaire de l’ensemble monastique et
de ses 18OO hectares de terrain. En 1985 les moines cisterciens y sont revenus.
La visite est très intéressante et instructive. L’ambiance
régnante est, encore ici, très Italienne. Les jardins de l’Abbaye
fourmillent de randonneurs et de cyclotouristes qui se désaltèrent
et se reposent, de familles qui pique-niquent, d’enfants qui jouent au
foot, de séminaristes en quête de sérénité
et de moines qui devisent.
En soirée nous nous rendons à la boutique de la ferme de l’Abbaye
et y découvrons une spécialité régionale, LA PORCHETA.
Il s’agit d’un cochon de lait désossé et farci de
sa propre chair et d’aromates dont du piment et du fenouil sauvage. Un
régal !!!!
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ABBAYE DI FIASTRA |
ABBAYE DI FIASTRA |
9 SEPTEMBRE : URBISAGLIA – MONTEFORTINO (Marches) – 70km
Aujourd’hui sera une belle journée.
Belle parce que la route qui nous conduit de l’Abbaye DI FIASTRA à
MONTEFORTINO est en bon état, ce qui n’est pas toujours le cas,
et traverse des paysages de montagne magnifiques.
Belle parce que le soleil brille de mille feux.
Belle parce que nous ferons une superbe randonnée dans les GORGES DE
L’INFERNACIO et sa cascade haute de 55 mètres.
Belle enfin puisque ce soir nous bivouaquerons dans un site propre et magnifique,
le SANCTUAIRE MADONNA DELL AMBRO.
Située au bout d’une route en impasse, l’église est
composée de trois parties. D’abord la nef et son magnifique maître
hôtel puis, derrière l’hôtel, un sanctuaire dédié
à la vierge. Toute auréolée de lumière d’or
et d’argent elle s’illumine de mille bougies. Enfin, derrière
ce sanctuaire, en s’inclinant pour y accéder, un lieu dédié
aux remerciements. Sur les murs, des photos par milliers sont épinglées
: photos d’identité, de familles, d’enfants, d’ouvriers,
de sportifs. Tellement de photos qu’il a fallu rajouter des boitiers en
plexiglas dans lesquels s’entassent les derniers ex-voto.
PARKING DU SANCTUAIRE MADONA DELL AMBRO : eau potable à une fontaine
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MADONA DELL AMBRO |
10 SEPTEMBRE : MONTEFORTINO – MASCIONI (Abruzzes) –
131km
ASCONI PICENO nous laissera un souvenir amer. Le centre historique de cette
ville surnommée « la ville aux cents tours » en raison des
nombreux édifices médiévaux avec tours et clochers construits
en travertin, est absolument magnifique. Le Duomo, le Palais Dei Capitani Del
Popolo sont parmi les plus beaux bâtiments. Autre curiosité, le
marché aux légumes qui se tient dans le cloitre extérieur
de l’église Saint François. Malheureusement la ville est
entièrement taggée. Rien n’y échappe, pas un mur,
pas un édifice, pas une ruelle dont, soit dit en passant, certaines semblent
oubliées par les éboueurs. Vraiment dommage quand on sait que
le gouvernement italien tente depuis 2010 de faire classer cette ville au patrimoine
mondial de l’UNESCO en raison de son patrimoine architectural.
Nous reprenons nos routes de montagne jusque sur les rives du LAC DE COMPOTOSTO.
CAMPING AGRITURISMO CARDITO : 20€/J – Accès difficile en raison
de la pente du chemin empierré – Belle vue sur le lac –
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MONTEFORTINO |
LAC DE COMPOTOSTO |
11 SEPTEMBRE : MASCIONI – MONTOPOLI DI SABINA (Latium) – 151km
Le Lac de Compotosto, au cœur du Parc National du Gran Sasso, est situé
à 1313m d’altitude. C’est le deuxième plus grand lac
artificiel d’Europe. Arrivés hier par MASCIONI, nous décidons
d’en faire le tour avant de nous rendre à L’AQUILA. Après
quelques kilomètres, un arbre tombé sur la route nous barre le
passage. Je tente bien de le pousser mais vue sa taille et celle de mes bras,
l’entreprise échoue. Je me rapproche le plus possible du fossé,
roule sur le haut des branches et passe. Un peu plus loin, au détour
d’un virage, se sera un premier puis un deuxième troupeau de vaches
qu’il faudra éviter. Nous sommes bien au cœur des Abruzzes.
L’AQUILA est toujours sinistré. Depuis le tremblement de terre
de 2009 qui a entièrement détruit son centre historique, faisant
près de 300 morts, la ville tente de survivre. Nous imaginons maintenant
ce qu’ont pu vivre ses habitants quand, à 3h30 de la nuit, la terre
a tremblée. L’armée est encore présente interdisant
certaines rues. Les bâtiments sont échafaudés, les arcades
étayées, les toits effondrés. La splendide basilique Santa
Maria di Collemaggio n’a pas échappé au désastre
et présente une façade fissurée et consolidée par
de larges renforts métalliques. Certaines vitrines ont gardé leur
présentation comme autant de témoins de cette nuit d’horreur.
Quelques commerçants sont ouverts comme ce pâtissier à qui
nous achèteront d’excellents nougats. Nous sommes dimanche et,
tel des pèlerins, de nombreux Italiens se promènent dans les rues.
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L’AQUILA |
L’AQUILA |
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VILLAGE D’OMBRIE |
Un peu bouleversé par notre visite, nous passons RIETI pour faire étape
à l’ABBAYE DI FARFA. Malheureusement son parking est désolant,
sale, et l’aire de service attenante inaccessible, enfouie dans la végétation.
Nous repartons illico.
En passant dans le village de BOCCHIGNANO, un panneau bleu « Ccar »
nous dirige vers une aire. Nous traversons un carrefour en dévers pour
prendre, en face, une route très pentue. Au bout de quelques dizaines
de mètres je m’arrête. La route se rétrécie
et est tellement en pente que les roues patinent sur le gravier refusant d’avancer.
Marie Odile descend et, sous sa direction, j’entreprends une marche arrière.
Arrivé au carrefour, de grands gestes dans le rétro accompagnent
l’arrêt brutal du camping car. Le bouclier arrière est bloqué
sur la route perpendiculaire et commence à se plier. Je passe en première
mais le Ccar refuse de monter, les roues patinent, trop pentu. Grand moment
de solitude : pas moyen ni d’avancer ni de reculer !!!!
Je sors, cale les roues pour éviter de casser le bouclier arrière
et surtout pour faire appui et pouvoir repartir. Je décide de prendre
la pente en travers en braquant mes roues à fond. Tout doucement le Ccar
repart. La gite est tellement importante que le chien panique, la vaisselle
tombe et l’eau et le gasoil s’échappent par les bouchons
de remplissage. Après avoir retenu notre respiration… on souffle
un bon coup, on ramasse les cales et… plus de peur que de mal, Même
le bouclier n’a pas trop souffert.
A MONTOPOLI DI SABINA lorsque nous apercevons le panneau bleu « Ccar »nous
nous méfions, d’autant plus que l’accès en épingle
à cheveux nous oblige à faire demi-tour pour le prendre dans l’autre
sens. Tout ce passe bien et nous découvrons un parking en balcon avec
une superbe vue panoramique.
Le village est moyenâgeux avec ses ruelles très étroites
imbriquées les unes dans les autres. Un vrai dédale nous faisant
parfois confondre les venelles avec les entrées d’habitations.
PARKING + AIRE : Gratuit – Superbe vue panoramique – Calme –
Proximité du village – malheureusement sale (canettes, vieux vêtements,
récipient avec huile de vidange, papiers gras etc.…) dommage
12 SEPTEMBRE : MONTOPOLI DI SABINA – SAN GEMINI (Ombrie) – 97km
En direction de TERNI, la route nous offre une succession de petits villages
accrochés à leur piton. Arrivés peu avant midi aux CASCADES
DE MAMORE nous nous arrêtons au parking supérieur afin de profiter
de la vue d’en haut. Ces cascades qui datent de 290 avant J.C. sont une
œuvre artificiel des romains. Elles chutent de 165 mètres en trois
cascades. Plusieurs fois par jour des lâchés d’eau en augmentent
le débit. Quelques marches à descendre dans la verdure et nous
atteignons un balcon d’où nous admirons le spectacle. Grandiose
!!!
Après déjeuné, nous repartons mais cette fois ci pour admirer
le spectacle depuis le bas. 600 marches à descendre et qu’il faudra
bien sûr remonter. Mais le spectacle est à la hauteur de l’effort
: 165 mètres de chute, le bruit sourd de l’eau qui rempli les airs,
les embruns qui brumassent, la fraicheur qui saisie. Un spectacle à ne
pas manquer !!!
A notre retour, nous découvrons notre Ccar encerclé par les gens
du voyage. Nous sommes déçus car nous comptions passer la nuit
dans ce joli coin de verdure. Tant pis, nous levons le camp illico.
C’est à SAN GEMINI que nous nous poserons sur une aire…surprenante.
Située en contre bas de la route, pavée, elle dispose de seize
emplacements protégés du soleil par des bâches. Lorsque
nous arrivons, il ne reste que trois ou quatre places. Après un rapide
repérage nous nous apercevons que les Ccars en stationnement sont vides
de tout occupant et doivent appartenir à des locaux.
SAN GEMINI : PARKING + AIRE - EAU ET ELEC – DOUCHES -WC = GRATUIT –
Aire propre mais malheureusement les alentours sales et non entretenus.
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CASCADES DE MARMORE |
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SAN GEMINI |
13 SEPTEMBRE : SAN GEMINI – MARTA (Ombrie) – 105km
SAN GEMINI mérite bien son label de « Plus beau bourg d’Italie
». Le centre historique est entretenu, propre et très fleuri. Les
nuances de vert des pins maritime, figuiers, noisetiers, et autres oliviers
se mélangent harmonieusement avec les ocres des maisons. Ici comme dans
beaucoup de villages médiévaux la sérénité
semble de rigueur. A droite comme à gauche des boutiques à l’ancienne
: on s’assoit sur un vieux fauteuil en cuir chez le coiffeur, on trouve
encore un bouton nacré chez la mercière et l’on fouille
dans l’incroyable achalandage du droguiste pour trouver ce qui ne se fait
plus ailleurs.
A notre retour au Ccar, surprise, l’accès de l’aire est fermé
par deux barrières et une équipe d’ouvriers s’active.
Apparemment un problème d’évacuation des eaux usées,
nous devons partir dans l’après-midi.
Il fait très chaud, 40°, et ce contretemps nous contrarie. Nous n’avons
pas envie de rouler cet après-midi mais le sort en décidera autrement.
A NARNI nous nous faisons encore une grosse frayeur dans la montée d’une
rue très étroite et tout ça pour arriver sur un parking
en plein soleil, pas agréable et sale. Nous repartons.
A AMELIA, pas de frayeur mais le seul emplacement que nous trouvons est entouré
d’immeubles. Déçus, nous repartons encore une fois.
A MONTEFIASCONE pas de places, les parkings au pied des remparts sont complets.
S’agissant d’un village médiéval accroché à
un piton rocheux, on hésite à en franchir la porte et pour la
troisième fois nous remettons la clé de contact.
Le soleil de plomb nous ayant donné des envies de baignade, nous remarquons
sur la carte que nous ne sommes qu’à quelques kilomètres
du LAC DE BOLSENA. N’écoutant que notre envie, nous y mettons immédiatement
le cap.
A MARTA, nous suivons la route puis le chemin qui longe le lac et finissons
par trouver un champ à moitié fauché devant servir de parking
en saison. Nous nous y installons, seuls, face au lac. Baignade, footing, repos….que
du bonheur !!!
MARTA : parking naturel face au lac.
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MARTA – LAC DE BOLSENA |
14 SEPTEMBRE : MARTA – ORVIETO (Ombrie) – 40km
Ce matin, nous petit-déjeunons avec en toile de fond le soleil levant
sur le lac….que du bonheur !!!
Mais le bonheur a lui aussi ses limites et les 30km qui nous séparent
d’ORVIETO nous le rappelle. La route est défoncée, minée
par des nids de poule que des agents de voiries tentent de reboucher.
ORVIETO et son Duomo, réputé pour être le plus beau d’Italie,
est une ville magnifique. Bâtie sur un rocher de tuf, elle domine une
vallée où coule le Paglia et le Chiani. Marquée par la
civilisation Etrusque, la ville a un immense patrimoine culturel et attire de
ce fait bon nombre de touristes. Du funiculaire, on gravit la rue principale
bordée de palais abritant hôtels, restaurants et boutiques à
l’ancienne pour arriver au Théâtre Municipale Luigi Mancinelli.
A partir de là, on ouvre grand les yeux : Le palais Gualterio, L’Eglise
San Guiseppe, La Tour de Maurizio, l’immense Piazza Duomo et sa cathédrale
à la façade recouverte de mosaïques jouxtant le Palais des
Papes lui-même face au palais de l’Opéra. Impossible de citer
tous les palais et autres monuments. On déambule au gré des rues
et des ruelles, on s’arrête, on regarde,…on admire.
PARKING + AIRE DE SERVICE : 18€/24h – ELEC - EAU- DOUCHES –
LAVABO – WC
Propre, gardée, à deux pas du funiculaire – Bruyante en
journée en raison des deux lignes ferroviaires qui l’entourent
(les trains stoppent la nuit) -
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FACADE DU DUOMO |
15 SEPTEMBRE : ORVIETO – MONTEPULCIANO (Toscane) – 86km
D’ORVIETO à MONTEPULCIANO la route est magnifique. Sinueuse, elle
serpente entre les cyprès, les pins parasols, les vignes et les oliviers,
traversant au passage de superbes petits villages de montagne. Nous nous arrêtons
le temps du déjeuner et d’une promenade à FICULE puis à
CHIANCIANO TERME.
Nous sommes jeudi, et lorsque nous arrivons à MONTEPULCIANO, le marché
du matin vient de libérer la place. La ville est l’une des plus
hautes de Toscane. Depuis le parking nous prenons la navette qui nous conduit,
ou plutôt nous monte, jusqu’à la Piazza Grande. MONTEPULCIANO
est une ville séduisante. Sur la Piazza Grande, on s’assoit sur
les marches du DUOMO et un coup d’œil circulaire suffit à
nous laisser séduire. Le Palazzo comunale et sa tour, deux grands palais
et un magnifique puits Renaissance imposent leurs vieilles pierres.
Au milieu des touristes recueillis, un facteur passe à vélo sifflant
joyeusement à chaque lettre déposée.
Nous redescendrons en nous perdant dans les ruelles, les escaliers et les porches
d’une autre époque.
Le soir, sur notre parking, nous cèderons à la tentation d’un
excellent « Montepulciano Vino Nobile » accompagné d’un
non moins délicieux « jambon de Parme ».
PARKING + AIRE : 10€/24h – EAU GRATUIT – Calme - Au pied de
la ville – A proximité de la navette pour y monter. Le marché
du matin a laissé quelques traces sur le parking.
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MONTEPULCIANO |
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16 SEPTEMBRE : MONTEPULCIANO – BAGNO VIGNONI (Toscane) –
39km
Ce matin, les cars de touristes ne sont pas encore arrivés et MONTEPULCIANO
s’offre à nous pour une dernière visite. Nous apprécions
particulièrement le moment où les villes s’éveillent,
où les boutiques ne sont pas prises d’assaut, où l’on
peut encore marcher au milieu des ruelles, main dans la main, et prendre paisiblement
des photos. Moments privilégiés où une certaine sérénité
vous envahie.
PIENZA est également un village à ne pas rater. Nous y arrivons
en début d’après-midi. Le parking réservé
aux Ccars est complet et celui à l’extérieur de la cité
se remet doucement du marché matinal. L’employé chargé
du nettoyage nous fait d’ailleurs comprendre que nous ne sommes pas les
bienvenus. Après deux tours des remparts, une place se libère
devant nous que nous occuperons aussitôt.
La ville est un modèle d’architecture de la Renaissance. Le pape
Pie II avait projeté de transformer son village natal en ville idéale.
Malheureusement construit à la hâte en 3 ans seulement, le Duomo
présente de grosses fissures sur sa façade et son carrelage. L’affaissement
des fondations se ressent d’ailleurs fortement lorsqu’on le visite.
Juste à côté, le magnifique Palazzo Piccolomini qui fût
jusqu’en 1968 la demeure des descendants de Pie II. Se promener dans ses
ruelles bien dessinées accompagné par l’odeur du pecorino
et le long des remparts pour découvrir la vallée environnante
est un vrai bonheur.
Notre journée s’arrêtera à BAGNO VIGNONI.
PARKING : Belle vue sur la campagne toscane – eau potable au village tout
proche. Se mettre au fond car route très poussiéreuse.
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PIENZA |
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17 SEPTEMBRE : BAGNO VIGNONI
La TOSCANE serait-elle vraiment la Toscane sans ses routes de graviers blancs
- strada blanca - ? Sans doute que non !!! Mais ce matin, nous décidons
quand même de déplacer le Ccar au fond du parking car il est justement,
lui et la route qui le longe, en « graviers blancs ».
Nous admirons sa beauté typique mais préférons nous éloigner
de sa poussière engendrée au passage de chaque véhicule.
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BAGNO VIGNONI |
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BORGO DI VIGNONI |
BAGNO VIGNONI est un bourg thermal moyenâgeux. Pas de place centrale mais
au milieu du village un immense bassin d’où jailli une eau sulfureuse
à 52°. Cette eau s’écoule ensuite dans de petits canaux
creusés à même la roche pour chuter en cascade dans une
piscine naturelle. Ici, sous le regard de BORGO DI VIGNONI perché sur
son éperon rocheux, tout semble serein. On se promène, on se repose
à l’ombre d’un chêne vert et on profite des bienfaits
de cette eau aux vertus multiples.
Cette après-midi, notre frigo donne des signes de fatigue n’affichant
que 15°. Une forte odeur de gaz brulé s’échappe par
la grille supérieure. Je la démonte et me rends compte qu’elle
est jaunie par la mauvaise combustion.
18 SEPTEMBRE : BAGNO VIGNONI – SIENNE (Toscane) – 60km
Le temps du déjeuner et d’une visite nous faisons halte à
SAN QUIRICO D’ORCIA. Les constructions au genre mêlé : briques,
travertin ou encore enduit teinté de différents ocres, la rende
colorée et sympathique.
A SIENNE, le parking et l’aire réservé aux Ccars ne nous
enchante pas. Il en coûte 20€/J pour être stationné
près d’un grand boulevard de ceinture. Quitte à ne pas dormir,
autant ne pas dormir gratuitement. Un autre emplacement nous est donné,
le parking du complexe sportif AQUACALDA. Plusieurs campings cars appartenant
à des locaux y sont stationnés, quelques voitures, une famille
de forain, et nous. Un boulevard tout proche mais, installés en contrebas,
nous n’entendrons rien de la circulation. Un arrêt de bus tout proche
nous permettra de nous rendre dans le centre ville. Nous passerons la fin de
la journée à préparer nos visites du lendemain et surlendemain.
PARKING : AQUACALDA Via Fausto Coppi – Calme – Proche arrêt
bus pour le centre.
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SIENNE |
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19 SEPTEMBRE : SIENNE
Que dire de SIENNE qui n’a déjà été dit ?
Cité médiévale construite sur trois collines, sa visite
s’avère…très sportive. De la Place Gramski, centre
névralgique des transports en commun, nous commençons par la Basilique
SAN DOMENICO, immense église d’où l’on a une vue splendide
sur la ville. Puis se sera le SANCTUAIRE SAINTE CATHERINE, le DUOMO et la PIAZZA
IL CAMPO. De cette place, nous en ferons plusieurs fois le tour, et par l’extérieur
et par l’intérieur. En dénivelée et en forme de coquille
Saint Jacques, c’est un lieu remarquable. On y accède par d’étroites
ruelles, passant ainsi de l’ombre à la lumière. On ne peut
s’empêcher de penser au Palio, cette célèbre et unique
course de chevaux au monde qui enflamme la ville tous les ans. La cité
est organisée depuis le moyen-âge en quartiers. Chacun possède
son église, sa fontaine, son musée, ses couleurs et son emblème
allié à une vertu : le Porc Epic l’acuité, la Panthère
l’audace, l’Escargot la prudence, la Licorne la science…..
Il suffit de déambuler dans ces quartiers pour voir la dévotion
des Siennois. Les deux derniers quartiers vainqueurs du Palio arborent fièrement
leurs couleurs et leur blason. Pas une rue, pas une ruelle, pas un escalier,
pas un lampadaire n’y échappe. Cette année, le quartier
de l’Oie, vert blanc et rouge, et le quartier de la girafe rouge et blanc
pavoisent. En contrebas de la piazza il campo, la PIAZZA DEL MERCATO puis la
VIA DEL SOL qui nous mène à la basilique SANTA MARIA DEI SERVI.
Nous descendrons jusqu’à la PORTA PISPINI pour remonter en flânant
jusqu’à la basilique SAN FRANCESCO. Majestueuse avec sa nef unique,
elle domine les remparts et la vallée.
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SIENNE |
20 SEPTEMBRE : SIENNE – GAIOLE IN CHIANTI (Toscane) – 54km
Ce matin avant d’effectuer une dernière visite de SIENNE, nous
nous rendons chez le revendeur « Dométic » afin de solutionner
notre problème. Pas de solution, pas même un examen du frigo, nous
repartirons comme nous sommes arrivés.
En milieu d’après-midi, après avoir vu ce que nous n’avions
pu voir la veille, nous levons le camp. Dès la sortie de SIENNE, le paysage
change. Fini les terres brûlées, nous entrons sans transition dans
les vignes…dans le CHIANTI.
A GAIOLE IN CHIANTI nous nous installons sur le parking qui nous est dévolu.
De la pelouse, un arbre pour l’ombre, le centre village tout proche, que
demander de mieux ?
Alors que la soirée s’écoule, nous nous rendons compte que
la route proche du parking est très passagère et bruyante. Et
puis, à minuit, un grand bruit nous réveille. L’arrosage
automatique de la pelouse vient de se mettre en marche. Deux buses sont déréglées
et arrosent façon karcher notre véhicule. Impossible de dormir
ni même de rester. Nous nous déplaçons mais de ce fait nous
nous rapprochons un peu plus de la route. La nuit blanche s’avance et
le matin arrive avec…les éboueurs dont l’entrepôt est
tout à côté. Camions qui démarrent, camions qui chauffent
et camions qui partent, il est maintenant temps de se lever.
GAIOLE IN CHIANTI : PARKING + AIRE – EAU GRATUIT – Bruyant
21 SEPTEMBRE : GAIOLE IN CHIANTI – RADDA IN CHIANTI (Toscane) –
12km
Nous explorons GAIOLE à la recherche d’un autre emplacement mais
sans succès. Dommage nous aurions aimé y faire quelques randonnées.
RADDA IN CHIANTI est un magnifique village situé au cœur du CHIANTI
CLASSICO. Depuis le parking on accède au centre historique par un passage
souterrain datant du XIV° siècle. Le village est reposant. Sur la
place centrale, face au palais communal de XV° siècle, une terrasse
nous accueille à l’ombre de ses parasols le temps d’un expresso.
De retour au Ccar, les émanations de gaz sont de plus en plus fortes.
Nous nous en excusons auprès de nos voisins et, pour la deuxième
fois, j’appelle « Dometic France ». Après discussion,
j’obtiens les coordonnées d’un autre revendeur sur LUCCA.
C’est décidé, dès demain nous nous détournerons
sur LUCCA.
PARKING + AIRE : 12€/24h – EAU GRATUIT - Calme – Ombragé
– Belle vue panoramique – Proximité centre village –
Propre
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RADDA IN CHIANTI |
22 SEPTEMBRE : RADDA IN CHIANTI – LUCCA (Toscane) – 118km
Jusqu’à POGGIBONSI la route sinueuse nous dévoile de superbes
paysages de Toscane. Ensuite, et jusqu’à LUCCA, il en est tout
autre. Routes en mauvais états, décor de zones industrielles,
circulation, nous mettrons plus de 3h00 pour parcourir 118km…et pour rien.
Chez « Dometic », ils ne font plus « Dometic » et nous
laissent avec notre panne. Ne voulant pas faire le tour d’Italie des revendeurs
de cette marque, nous décidons de poursuivre notre voyage sans frigo.
Nous avions déjà visité LUCCA en 2005 lors d’un précédent
voyage. Cette cité est sans doute l’une de mes préférées.
Un certain guide parle même d’elle comme d’un petit bijou.
Ceinte de larges remparts arborés où il fait bon flâner
et admirer ses toits de tuiles et ses terrasses, on aime aussi déambuler
dans ses ruelles animées bordées d’édifices Renaissance
et de boutiques anciennes. Nous retiendrons particulièrement son Duomo
à la façade dentelée, sa Tour Guinigi et ses chênes
verts à son sommet et surtout sa PIAZZA ANFITEATRO. S’appuyant
sur les anciennes arènes romaines de forme elliptique, des maisons-immeubles
se sont élevées tout autour. On y accède par un porche
sous lequel joue un vieux violoniste édenté. La ceinture de la
place est bien sûr abritée sous les parasols des bars, restaurants
et autres boutiques. Une mosaïque d’ocre habille les maisons aux
étages irréguliers. Des fenêtres arborent le drapeau italien
pendant que d’autres font sécher leur linge. Entre deux volets
verts une femme en hèle une autre trois balcons plus loin. Quelques «
bambini » font du vélo sur la place, un enfant courre se jeter
dans les bras de son père. Le violon continu de jouer, Fellini n’est
pas loin.
AIRE + PARKING : 10€/24h – EAU GRATUIT : Proximité Porte Ste
Anne – Préférer se mettre au fond du parking car boulevard
bruyant.
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LUCCA |
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23 SEPTEMBRE : LUCCA – MONTOPOLI IN VAL D’ARNO (Toscane) –
43km
Ce matin, dernière visite de LUCCA avant de reprendre la route. Notre
passage dans le CHIANTI ayant été interrompu pour cause de panne
de frigo, nous décidons de faire demi-tour et de le reprendre. MONTOPOLI
IN VAL D’ARNO est également une étape que nous connaissons.
Si l’aire n’a pas changé, en 6 ans la ville s’est bien
étendue.
AIRE + PARKING : Calme – Ombragé. Proximité centre village
24 SEPTEMBRE : MONTOPOLI IN VAL D’ARNO – CASTELLINA IN CHIANTI
(Toscane) – 55km
Entre GINESTRA et CASTELLINA la route nous fait découvrir le CHIANTI
et ses petits villages. Une route comme on les aime, un peu en dehors du temps,
au milieu des vignes et des oliviers. Si étroite que l’on doit
s’arrêter quand on croise un tracteur et sa remorque de vendange.
Si belle quand, en crête, elle domine les vallées striées
de vignobles en tout sens. Si inquiétante quand, meurtrit par le temps,
elle traverse un village aux maisons décrépites.
A CASTELLINA, nous avons particulièrement aimé nous promener dans
la via delle Volte, un passage moyenâgeux sous les habitations. Quelques
commerces et caves s’y sont installés et surtout, par les meurtrières,
ont peut admirer la campagne toscane.
AIRE + PARKING : 10€/24h EAU GRATUIT – Calme – proximité
centre village
25 SEPTEMBRE : CASTELLINA IN CHIANTI – GREVE IN CHIANTI (Toscane) –
21km
GREVE IN CHIANTI possède une magnifique place de village où, quand
il fait chaud comme aujourd’hui, il fait bon musarder sous ses arcades
et y déguster un bon expresso. AIRE + PARKING : Aire surprenante où
le stationnement en marguerite s’articule autour de la plateforme de vidange
– Calme – Pas très loin du centre ville
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GREVE IN CHIANTI |
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CASTELLINA IN CHIANTI |
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26 SEPTEMBRE : GREVE IN CHIANTI – VINCI (Toscane) – 76km
Ce matin, au cours de mon footing dans les collines de GREVE avec ma fidèle
Véga, j’ai le bonheur de voir trois chevreuils. Beaux, rapides,
agiles à sauter les haies, ils ne seront guère inquiétés
par la poursuite effrénée de ma compagne à quatre pattes.
IMPRUNETA est une ville qui dénote dans le paysage. Entourée et
plantée de pins, son centre ville évoque plutôt une station
balnéaire. Tout ici rappelle qu’elle est la capitale de la terre
cuite : plaques de rues, numéros de maisons, bacs à fleurs, objets
de décorations et même mobilier urbain. Dans la vallée,
les très nombreux artisans exposent leurs innombrables œuvres à
même les champs.
VINCI est un petit village perché en haut d’une colline dominé
par son château transformé en musée en l’honneur de
son illustre enfant prodige.
Il faut monter en haut du village pour y voir l’empreinte du génie.
Au CASTELLO DEI CONTI GUIDI et au PALAZZIA UZIELLI est exposé une partie
de ce que l’on doit à ce grand maître : machines de chantiers,
technologie textile, horloges, architecture, génie civil, machines volantes
etc.….La visite se termine au sommet de la tour. Panorama grandiose avec
d’un côté les collines de la région de Montalbano,
de l’autre les villages toscans et enfin le profil des montagnes Pisanes.
AIRE + PARKING – Calme – Propre – Pas très loin du
centre.
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VINCI |
27 SEPTEMBRE : VINCI – BARGA (Toscane) – 95km
LA GRANDE GARFAGNANA est l’une des régions les plus sauvages d’Italie.
A BAGNI DI LUCCA, nous recherchons désespérément un stationnement.
Après trois passages et un demi-tour hasardeux, nous en abandonnons l’idée.
Nous tentons bien de poursuivre notre route en direction de SCESTA, mais l’étroitesse
des villages traversés nous fait vite rebrousser chemin. A BORGO A MEZZANO,
nous nous arrêtons quelques minutes mais notre emplacement est en bord
de route et manque de tranquillité. Nous remontons plus au nord et trouvons
notre bonheur à BARGA.
Coupée en deux par une faille géologique, BARGA est une bourgade
plaisante. Un enchevêtrement de ruelles et d’escaliers très
pentus mène à son point culminant où veille son DUOMO.
Ressemblant plus à une forteresse qu’à une cathédrale,
il abrite une remarquable chaire en marbre.
AIRE + PARKING : 10€/24h – EAU ET ELECTRICITE GRATUIT : calme –
proximité centre historique – malheureusement pas très propre.
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BARGA |
BARGA |
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MONTEMARCELLO |
28 SEPTEMBRE : BARGA – AMEGLIA (MONTEMARCELLO) – (Ligurie)
– 97km
La palme des superbes petites routes étroites revient surement à
celle qui relie BARGA à SERAVEZZA. Sinueuse, parfois taillée dans
la roche, parfois à l’aplomb d’un ravin ou à l’abri
d’arbres séculaires, se sera 50km d’attention peut être,
mais de ravissement sûrement.
A PIETRASENTA, on entre dans le domaine du marbre et du luxe en bord de mer.
Si la vallée est quelque peu défigurée par les carrières
de marbre et les usines qui s’y attachent, le bord de mer n’est
que calme luxe et volupté pour reprendre un slogan bien connu. On longe
la mer sans la voir cachée qu’elle est par les grands hôtels
et les superbes demeures. A BOCCA DI MAGRA nous tentons un arrêt mais
faute de place nous repartons pour les hauteurs d’AMEGLIA à MONTEMARCELLO.
PARKING : Superbe vue sur le golfe de La Spézia
29 SEPTEMBRE : AMEGLIA – PORTOVENERE (Ligurie) – 57km
Le Parc de Montemarcello se compose de l’ensemble des collines qui se
situe entre le golfe de La Spezia et le fleuve Magra. De nombreux chemins parfaitement
fléchés permettent aux randonneurs de découvrir ce paysage
aux panoramas à couper le souffle.
Après une belle randonnée, nous décidons de rejoindre MANAROLA,
l’un des villages des CINQUE TERRE. D’accès facile, un parking
d’une dizaine de places nous est réservé en haut du village.
Pour la première fois depuis notre départ, nous ne nous acquitterons
pas de la taxe de stationnement. L’aire et les toilettes sont tout simplement
immonde. Sans doute les containers n’ont-ils pas été collectés
depuis plusieurs jours et le local toilettes nettoyé depuis autant de
temps mais, dans un lieu aussi touristique, laisser un endroit payant dans un
tel état de saleté est, à mes yeux, un total manque de
respect pour le visiteur.
C’est sur cette image négative que nous descendons visiter le village.
Rien à voir bien sûr !!
La rue principale, qui recouvre un torrent, descend jusqu’à la
mer au milieu d’abruptes falaises où s’accrochent les maisons-immeubles
juste en dessous des vignes.
Sur le port, les habitations dégringolent jusqu’à la mer
sans qu’on sache vraiment qui les arrête. Dans la rue principale,
des barques se reposent rappelant que MANAROLA est, ou était, un port
de pêche.
De retour au Ccar, nous prenons le parti de nous rendre à PORTOVENERE
pour y passer la nuit. Nous connaissons son aire et son parking.
Malheureusement une nouvelle déception nous attend. Le parking de l’aire
est saturé et les emplacements restants sous les arbres sont, là
aussi, dans un état de saleté repoussant. Tout y est : papiers
gras, vestiges de pique-nique, bouteilles plastiques, vieille batterie, lingettes
et surtout…crottes de chiens faisant le bonheur des mouches qui s’invitent
dans notre véhicule dès qu’on ouvre la porte. Il est trop
tard pour repartir, nous nous enfermons pour la nuit.
PORTOVENERE : AIRE + PARKING – 18€/24h – Eau gratuit –
Calme – Assez loin de la ville – Etat repoussant
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MANAROLA |
30 SEPTEMBRE : PORTOVENERE – TORRIGLIA (Ligurie) – 131km
Je ne décolère pas. En me promenant ce matin je découvre
que le parking des autocars est dans le même état, voir pire. Comment,
dans un cadre aussi enchanteur, avec une vue sur le Golfe de La Spezia d’un
côté et sur Portovenere de l’autre peut-on laisser un endroit
se transformer en déchèterie et avoir l’audace de réclamer
un droit pour le stationnement. Pour la deuxième fois, je ne mettrais
pas la main au portemonnaie.
A l’inverse, et pour la seconde fois, la visite de PORTOVENERE nous réjouit
Dès qu’on descend par la route, on est saisi par la beauté
du site. Les maisons multicolores colées-serrées, le port, la
mer, les iles, l’ambiance. Ce n’est pas pour rien que le site est
inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco.
TORRIGLIA serait un village quelconque si, au détour d’une ruelle
on ne découvrait pas ses trompe-l’œil. Alors on se prend au
jeu, on arpente la bourgade et on admire le travail des artistes qui on fait
de ces habitations classiques de véritables chef d’œuvre.
AIRE + PARKING : EAU GRATUIT : Calme – Proximité centre village.
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PORTOVENERE |
1 OCTOBRE : TORRIGLIA – MARSAGLIA (Piémont) – 148km
La traversée de GENES se fait sans souci (merci le GPS). Nous sommes
samedi et jusqu’à SAVONA, soit 45km… pas une place de stationnement
n’est libre.
A CENGIO, nous nous posons sur le parking naturel du complexe sportif. Après
un thé, nous faisons les difficiles et décidons de repartir. En
cause, le clocher de l’église qui sonne régulièrement.
MARSAGLIA n’est qu’à une cinquantaine de kilomètres.
Nous connaissons la calme et la beauté de son aire et nous décidons
d’y aller.
AIRE + PARKING : EAU ET ELECTRICITE GRATUIT – calme – belle vue
panoramique proximité village (1 seul commerce)
TORREGLIA |
TORREGLIA |
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MARSAGLIA |
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2 OCTOBRE : MARSAGLIA – VINADIO (Piémont) – 88km
Nous sentons que notre voyage côté Italien touche à sa fin.
Nous prenons un dernier expresso dans l’unique café-restaurant-épicerie
de MARSAGLIA. On déjeune devant la vallée qui s’étale
sous nos yeux, on ramasse la lessive qui sèche entre deux arbres, on
plie la rallonge électrique et, …nous partons sans nous retourner.
Nous arriverons et nous stationnerons à VINADIO en fin d’après-midi.
Malheureusement il sera trop tard pour en visiter le fort, ouvert seulement
les weekends en hors saison.
VINADIO : AIRE + PARKING – EAU GRATUIT – Bruyant proximité
route
3 OCTOBRE – 15 OCTOBRE VINADIO – TREBEURDEN (22) France
Nous repasserons en France par le Col de l’Arche. Deux étapes France
Passion, une en Ardèche et une autre dans la Vienne, sans oublier une
très belle halte à CHAMBON LE LAC en Auvergne.
Le 15 Octobre nous retrouvons notre Côte de Granit Rose. Ce sera sans
doute le dernier voyage de notre EDEN 614.
Avec lui nous aurons voyagé 4 ans et 50000km. Il nous aura aussi servi
de toit pendant une année. Ce fût un compagnon…….MERCI
A LUI !!!