CROATIE 2006 EN CAMPING-CAR
Capitale Zagreb
Superficie 56.538 km²
4.480.000 habitants
Téléphones utiles :Police 12
Pompiers 18
Samu 69Carte d'identité ou passeport, Cartes visa prises partout.Change 1 € = 7,11 Kunas en Juin 2006-
Cliquez sur l'image pour aggrandir la route suivie
La Croatie, on partait dans l'inconnu vers cet endroit des Balkans, quelle merveille. La vie ressemble beaucoup à l'Italie, moins grouillante de monde toutefois.Pays résolument tourné vers le tourisme.
Les magnifiques paysages si prêtent.Pour la langue : soit l'Italien, soit l'anglais.
6 Juin
Rendez-vous avec nos amis Henri et Jackie, au lac de Lenclas à St Félix Lauragais (31),avec qui nous allons faire le voyage, .
7 juin
9 heures, en route, la ‘’cibi’’ est en place au cas où.
Ce midi nous décidons de nous arrêter à Mèze pour déjeuner et prendre un peu de détente.
Une personne, juchée sur un 4x4 vient nous invectiver en nous disant qu’il est interdit au camping-car de stationner sur le parking du port.
Joyeux échange de civilités. Je lui fais la remarque que les panneaux stationnements interdits aux camping-cars sont discriminatoires et hors la loi. En désespoir de cause il me dit que c’est la préfecture qui les oblige ?
Nous changeons de place et nous nous garons à l’entrée du parking.
1 heure après un véhicule des services municipaux tourne autour des camping-cars.
Au quart d’heure suivant une pelle vient déplacer les rochers et barrer le passage.
Les barres de hauteur interdisent aussi le passage aux véhicules de plus de 2 mètres.
(Liberté, Egalité, Fraternité ? )
Nous passons par Marseille pour dormir à La Cadière d’Azur chez nos amis Alain et Violette.
Mais quelle idée de ne pas prendre le tunnel de Marseille. Voitures stationnées sur le trottoir, rue étroites, quelle galère pour passer.
Enfin il est 18 h, nous n’avons pas pris d’autoroute et nos posons nos engins.
Ce soir encore champagne car Alain fête son nouveau camping-car.8 juin 06
Repos puis visite des alentours accompagnés par nos deux supers guides .9 juin 06
Plein de GO au super marché de la Seyne sur Mer, pratique car pres de l’autoroute, autoroute que nous quitterons passé Gène afin d'éviter le gros de la circulation.Ensuite, nationale s10 par Piencenza.
Circulation très dense, beaucoup de camions. Les automobilistes Italiens, sans complexe, doublent sur les lignes blanches. Arrêt à Mantova (Mantoue) à coté des remparts. Belle vue sur le Lac mais beaucoup de circulation. Nuit bruyante due en partie aux tifosis soutenant leur équipe de football locale.
Quelques tapes amicales sur le camping-car nous tiennent éveillés une partie de la nuit.
Dommage il aurait fallu aller dormir au château Té mais notre choix a été fait pour visiter le centre ville qui est très beau.
Au matin, réveillés assez tôt , nous allons visiter la place médiévale et les divers palais construits par les Gonzague sur 4 siècles.Puis après avoir acheté notre pain à une panadéria, route vers la Pointe de Sabionni au camping Miramare.
La circulation ici aussi est très dense , la vitesse des camions sont limités à 50 Km heure , donc entrée sur l'autoroute de venise difficile .
Le gps nous guide parfaitement.
Mais que de constructions depuis notre dernier passage.
CAMPING MIRAMARE
E 12.42253
N 45.43984L’accueil est toujours aussi sympathique.
25 E par personne l’abonnement pour prendre les vaporetto dans toutes les directions pendant 72h.On pose les engins, douches, direction Murano et Burano.
On a mal préparé notre itinéraire car comme Tronchetto est proche de Burano, on aurait pu !!L’île des dentelles est toujours aussi belle, de voyantes couleurs égaillent les maisons.
Dans le temps les pêcheurs achetaient la peinture pour peindre leurs bateaux et avec le reste peignaient leur maison, Maintenant c’est obligatoire.Murano, l’île des verriers. Messieurs , tenez éloignés vos épouses des magasins car votre carte bleue risque de chauffer.
10 juin
Aujourd’hui, visite de Venise. Nous partons à pied pour prendre le Vaporetto , la réceptionniste nous apprend que le bus (gratuit) est passé.
Juste, le temps de poser le pied sur le bateau et ce dernier démarre, à l’avenir on regardera les horaires que l’on nous a donnés en achetant les billets.La place St Marc, le pont des soupirs, les églises (payantes maintenant). On a choisi de déambuler vers le pont du Rialto.
Les WC, bien indiqués, c’est payant (1 E), ils ne laissent rien perdre dans cette ville touristique ( pourvu qu'ils ne recyclent pas pour une utilisation ultérieure).
Un restaurant, tout proche du Rialto, nous parait sympathique, les prix sont raisonnables.
Des pâtes (nous sommes en Italie), Nous rions devant les mimiques des serveurs qui détaillent chaque femme d’un air entendu, Amore, c’est bien de l’Italien.
Une petite place, un chanteur de bel canto, que c’est beau, il suit la musique de Rigoletto parfaitement et l’écho améliore la sonorité, des passants , très bon ténors également, l’accompagnent. On en a les larmes aux yeux, la gorge serrés , et la monnaie facile.
Les gondoliers, tous aussi bronzés les un les autres, les lunettes de soleil (classe) sur les yeux chassent le touriste. Lors de notre dernière venue, il était de bon ton d’avoir ces dernières sur le front.
Au pont de l’Académie (la plus belle vue de Venise), nous prenons le bateau pour faire le tour par l'autre coté, insipide.
Ce soir la finale du match de Rugby. Stade Toulousain, Biarritz.
La défaite est amère, sans commentaire.11 juin
Nous allons visiter Torcello où il y a le siège d’Atila et une magnifique église.
Le bus est à l’heure, nous en profitons et arrivons ainsi en avance au bateau.
Que de choses ont changé depuis notre dernier passage, le chemin est cimenté, de nombreux restaurants maintenant. La visite de l’église est, ici aussi, payante.
Nous revenons déjeuner au camping avant de repartir pour Venise.( toutes les images sont agrandissables en cliquant dessus)
Cet après midi visite du quartier populaire. Promenade très agréable avec de nombreuses églises toutes mieux décorées les unes des autres. Une particulièrement nous enchante car nous assistons à une répétition de musique. Cette partie de Venise, nous la découvrons et pourtant c’est la 4 ème fois que nous venons .
Une autre église nous frappe particulièrement, trois cloîtres accolés l'encadrent .
12 Juin.
La Croatie.
La circulation, limitée à 70 Km/h, est fluide.
Trieste, je choisis de passer par le bord de cote. Très belles vues.
Les Italiens bronzent sur l’allée piétonne du bord de cote. C’est facile pour prendre la direction de la Slovénie.
On se trompe et nous nous retrouvons sur l’autoroute. On paie par carte bleue car nous n’avons pas de monnaie locale.
Le passage à la frontière se fait rapidement. Henri à failli se faire confisquer la caméra car le douanier supposait qu’il était filmé .On revient sur le bord de cote et passage en Croatie. Une magnifique douanière blonde nous contrôle, je me laisserais bien fouiller au corps.
Nous trouvons un super marché Getro (Métro ?) à Umag ou nous pouvons faire nos emplettes. Le Kuna est à peux près au même taux que nos francs. Conversion en Euro pour comparer.
Direction Roving.
Bien qu’il y ait des parkings qui accueillent les Camping-car, nous choisissons le camping Porton Biondi, endroit le plus proche du centre ville.
A ce n’est pas la propreté du camping Miramare, pas d’électricité, pas d’aire de service. En hauteur nous trouvons deux places ou on pourra capter la télé et suivre la coupe du monde de foot. On arrive avec un peu d’italien, un peu d’anglais et beaucoup les mains, à se faire comprendre.
N 45.09500
E 13.6429513 Juin.
Rovinj, vue du campEglise St Euphémie
Ce matin petite visite de Rovinj.
L’église Sainte Euphémie, juchée sur une hauteur, nous permet de voir le magnifique paysage autour.
Il faut attendre 10 h pour visiter l’intérieur.
Ruelles étroites, pavés glissants.
Retour par le marché, là il faut être attentif .Achat du pain et du poisson sans problème,par contre nous voulons deux grappes de raisin, le vendeur force notre achat en mettant deux grappes de plus et, comme je rouspette, il met un abricot, gratuit qu’il dit (il le pèse au prix du raisin). Je l’ai traité de mafiosi, ce qui le fait sourire.
A l’avenir, si on nous force la main, on laisse les achats.
Au camping, nous n’avons pas la possibilité de vidanger et de faire notre plein d’eau, on verra à la prochaine étape.
Une station à la sortie de la ville nous permet de faire notre plein en eurodiésel aux environs de 1 E. (il y a deux catégories de diesel, le normal et le précédemment nommé.
Pula.
Pula, les Arènes
Au port il y a un stationnement payant indiqué par des panneaux : 8 kuna pour 1 heure pour les camping-cars (zone 1 bleue).
Au moment ou nous mettons le ticket sur le pare brise, un individu, gardien d’un autre parking, vient nous dire que c’est interdit, je lui demande en italien ou se trouve le panneau.
Il ne répond pas et me dit que sur son parking, près des arènes pour 40 kuna, (environ 7E) on peut stationner à volonté. Je lui dis que cela ne nous intéresse pas. Il téléphone et dans les 5 minutes qui suivent, arrive un personnage avec une voiture banalisée qui se met à contrôler les véhicules. Je lui demande pour le stationnement et lui aussi me dit que c’est interdit. Le fameux gardien revient et me dit qu’il m’avait averti échange de mots choisis, De guerre lasse nous allons nous garer un peu plus loin. Nous visitons de l’extérieur les arènes car de colère nous ne voulons pas rester dans cette ville où il semble que l’on veuille nous ‘arnaquer’.
Pas de glaces pour aujourd’hui, pas de Capuccino, nous n’irons pas plus loin dans la visite de la ville.
Médulin. La sortie de Pula est problématique, nous allons vers l’aérodrome pour nous repérer. Petites routes, village étroits, voitures garées n’importe où. Je touche avec mon rétro. Rien de grave.
Nous choisissons un camping (Kasela) prêt de la plage avec accès direct sur la mer.
Peu de monde en ce mois de Juin. On se choisit une belle place avec vue sur la mer, prêt d’un poste d’eau. Pour le branchement électrique ils n’ont pas de raccord, il faut aller l’acheter à la boutique du camp dans la zone naturiste. Ce soir la musique est à fond, mais cela ne dure pas longtemps. La France à fait match nul avec les Suisses. Nous ne sommes pas rassurés pour la suite de la compétition.
Kasela
N 44.80623
E 13.95194
14 Juin
Journée repos , détente, lessive.
Je prend un bon coup de soleil , j’ai oublié mes crèmes , le soleil croate est particuliè-rment agressif.
La plage de rochers n’incite pas à la baignade.
Une aire engazonnée permet de profiter des jolies touristes allongées lassivement dans l’herbe, qu’il est triste d’être vieux.
15 Juin
Nous prenons le Ferry Brestosva-Porozina.
Il faut faire la queue au guichet pour payer 260 Kuna (environ 36 Euros).
La traversée dure un quart d’heure.
Enfin de beaux paysages sur l’île de Cres . On va jusqu’au bout , sur l’île de Veli Lozigns , un pont tournant sépare les deux parties .
Des ilots plus ou moins grands entourent notre île .
Il fait très chaud en ce mois de Juin.
KRK
Les écritures sculptées
Passage du Ferry ligne Merrag-Valbiska pour rejoindre l'île de KRK
Encore 260 Kunas.
Le paiement se fait en fonction de la longueur du véhicule , entre 5 et 7 mètres 260K
Puis ensuite 60 Kunas par mètres supplémentaires.
Et moi qui ait choisis un 6 mètres pour payer moins.
KRK ,
La brume monte de la mer , toutefois là aussi nous ne regrettons pas d’être venus. On arrive à la pointe Baska puis on retourne à KRK pour chercher un camping pas trop cher , notre choix se fait sur celui de Jezevac à ¼ d’heure à pied du centre ville
Les emplacements sont étroits , mais pour une nuit.
Enfin on peut déguster une glace (aussi bonnes qu’en Italie)
Nous souhaitons, avec Henri déguster un de ces cochons de lait qui rôtissent à la broche.
Mais comme le serveur à l’air de nous ignorer, on continue notre visite de KRK, ville aux rues piétonnes étroites et aux pavés glissants. Nous assistons au départ des pêcheurs sur leurs gros chalutiers.Petit détours vers Vrbik, village médiéval peu connu ou se trouve des écritures glagolitiques.
Peu de touriste, toutefois nous sommes surpris par le geste d'un habitant du cru (qui l'ut crut) , qui après que nous ayons garé et payé nos camping-car , fait un geste le pouce en l'air vers le policier à l'autre bout de la place. Nous goutons égalment quelques vins locaux et de l'eau de vie.
Les prix prohibitifs freinent notre envie d'acheter.
Camping Jezevac à KRK
N 45 .02075
E 14.57104
16 Juin
Camping Korana
Un des plus grands , un des plus chers
N 44.94722
E 15.64102
A 7 KM des lacs. Nous commençons à nous inquiéter de notre budget camping car ici nous payons 180 Kunas , soit environ 26 E .
Impossible de camper aux parkings du lac.
Plus loin il y a la possibilité de stationner pour une nuit, sur la route de Zadar à Otocac au Bistro Marina. On n’a pas demandé les prix, dommage.Lacs de Plitvice.
Classés au patrimoine mondial de l’Unesco. Prévoir une journée pour la visite en grande partie à pied.
Garez vous au parking numéro 1 pour commencer la visite .Arrivez le matin tôt pour avoir des places à l’ombre et pouvoir photographier la grande cascade en plein soleil. Successions de cascades plus jolies les une des autres. Eau très claire. Le paysage vaut le détour.
Sur certaines maisons restent encore les traces de la guerre , trous de balles ou maisons éventrées.
17 juin
Nous passons la montagne et réussissons à éviter l’autoroute.
Las, vu le prix prohibitif du camping (170 Kunas) nous continuons sur Sibenik et remettons notre visite de Zadar.
La chance enfin, à Bibinje (près de la marina) nous trouvons des camps avec accès direct à la mer , notre choix se porte sur le camp Punta car le patron vient nous chercher avec sa Vespa.
Douches propres, sanitaires corrects et 80 Kunas par jour avec électricité. Enfin des prix corrects.
Nous visitons la marina toute proche, clôturée et bien gardée . Super marché à l’intérieur, une ville dans la ville. De très beaux bateaux sont amarrés au quai. Les voitures immatriculées en Autriche ou Allemagne renseignent sur les propriétaires.
18 Juin
Nous prenons un camping-car pour visiter la vieille ville de Zadar.
Nous essayons de mettre 5 Kunas dans le parcmètre mais celui-ci ne nous donne pas de ticket.
On suppose que ce dimanche, c’est gratuit.
Visite intéressante avec une église de style baroque de toute beauté, balcons en fer forgé, magnifique. Près des ruines romaines, de petites échoppes où les vendeuses hèlent gentiment le badaud en chantonnat une chanson à la mode rythmée par le transistor tout proche. La joie de vivre se lit sur les visages.
Nous terminons notre visite par le marché aux légumes.
Passage ensuite à Gétro pour l’achat de viande et de glaces.
Après midi plage, on a besoin de se reposer.
Ce soir la France à fait match nul avec la Corée.
Autocamp Punta
N 44.05709
E 15.29140
Ce matin le patron du camp est absent au moment de notre départ.
Un campeur nous montre l’endroit où il faut mettre l’enveloppe, c’est beau la confiance.
19 Juin
Visite de Sibenik un peu de difficultés pour trouver le centre historique.
Dans une de ses rues étroites près de la forteresse nous en sommes quittes pour faire marche arrière dans cette rue au risque d’accrocher.
Un Croate plante son pouce la sa joue pour me faire signe que nous sommes des as, merci mais on ne raffole pas des marches arrières due, celle-ci, à une voiture mal garée.
En définitive on se gare loin du centre sur un terrain vague. On marchera.
La visite du centre historique est intéressant, cela valait une visite mais on aurait pu se garer à la marina.
La plage près de Sibénik
Du coté de Split, les marinas
Split.
Quand on arrive , on a envie de ne pas entrer dans cette ville tellement les barres d’immeubles sont peu attrayantes.
Direction la marina pour voir la partie le plus intéressante.
On trouve un espace sur le trottoir, gratuit. On en profite, il nous aura fallu 8 jours pour nous accommoder des habitudes.
Nous ne regrettons pas de nous être arrêtés. Le centre historique de Split est classé au patrimoine mondial de l’Unesco.Nous flanons dans les rues fraiches et historiques.
Duce : Camping en bord e route et de plage bruyant mais pour 13 Euros .
N43.44110
E 16.65666(L’on sent dans toutes ces villes visitées l’influence du protectorat de Venise.)
20 Juin
Nuit courte du fait du bruit et de la chaleur .
Nous suivons notre plan , et nous prenons le bateau à Drvenik pour l’île de Hvar. 204 Kunas le CC et deux personnes.
Départ du ferry à 10h 30 .
Après demi-heure de bateau on débarque.
Route étroite et déserte, enfin presque car quand il faut croiser un camion, un bus, nous n’en menons pas large, le vide sans parapet est de notre coté. (à éviter si vous n’êtes pas sur de votre conduite)
Du haut de l’île nous apercevons un très jolis panoramas, mer aux golfes clairs, champs de lavande sauvage, arbres divers, de douces et chaudes odeurs parfument nos narines,. 75 km de route pour arriver à la ville de Hvar.
Petit arrêt dans une crique pour se baigner .
Hvar, cité médiévale . Nous laissons nos véhicules à l’entrée de la ville dans un parking gardé à 15 Kunas de l’heure (nous sommes revenus après 1h 20 mais toute heure commencée est due, on a l’impression d’être pris pour des pigeons) . Nous trouvons une agence de voyage sur le port, notre but est de visiter l’île de Vis et les grottes bleues. Coût 330kunas par personnes. Balade de la journée avec lunch . Départ ce jeudi. Nous avons deux jours à nous reposer.
Hvar ressemble à n’importe quelle ville Vénitienne, rues étroites occupées de tables de restaurants ou d’étals.
Nous nous mettons à la recherche d’un camping, car ici aussi le sauvage est interdit ( 1000 à 7500 Kunas d’amende ) .
A Starid Grad nous trouvons un camping près du centre . Places à l’ombre , peu de monde, le camping sert de garage pour les habitants du centre interdit à la circulation. Enfin nous allons pourvoir dormir sans trop de bruit. Il a un club Internet , fermé ce soir. La messagerie attendra .21 juin.
Ce soir en France c’est la fête de la musique.
Journée promenade dans le village de Strari Grad , on regarde la ville ( semblable en plus petit à Hvar) on joue les badauds (en langage Toulousain on dit que l’on bade) devant les gros bateaux, promenade à la plage, une allée cimentée, interdite aux voitures, borde la mer.
Journée repos et glaces ( excellentes).
C’est le lieu pour savourer un banana Split ( le vrais ).
Une plage de l'île
22 Juin.
Nous sommes en avance pour la promenade en bateau.
Nous n’arrivons pas à nous faire comprendre n’y en Italien n’y en anglais , notre journée parking s’élèvera pour 11h de stationnement à 180 KUNAS soit environ 26 Euros.
Ajouté au prix de la balade , ce n’est pas bon marché.
Notre bateau à une contenance d’environ 50 personnes , des Italiens, Allemands , Hongrois, Hollandais, Croates.
Départ, il est 9h 30 .
Après environ 1h30 de navigation ou chacun passe son temps comme il peut , bronzette, lecture ou pour les plus jeunes dormir ( hier au soir s’était la fête Nationale de l’anti facisme), nous arrivons aux grottes vertes à Vis .
Le capitaine engage le bateau comme s’il voulais entrer dans la grotte.
Ils mettent une escalette ( petite échelle de bois) et cela permet aux plus courageux de se baigner car l’eau n’est pas si chaude que ça en ce mois de juin. En sortant de l’eau tous ceux qui se sont fait caresser par les méduses se font soigner par les matelots.
Demie heure après nous repartons pour l’île de Bisevo .
Il est 12 heures, de petites embarcations viennent nous chercher pour visiter les grottes bleues.
Les grottes vertes
Vue panoramique
La plage de Komiza
Merveille de la nature, le silence du lieu fait ressembler cette grotte à une petite cathédrale dont le sol serait pavé d’eau turquoise éclairée par en dessous , des poissons multicolores en faisant la décoration . Tous les visiteur poussent des Oh et des Ah d’admiration .
Nous ne regrettons pas le prix de notre passage .
Lunch sur le bateau, des choux en salade agrémenté de thon sont notre repas .Le vin blanc est plutôt moyen à notre goût . Heureusement que la bière pression est délicieuse.
3 heures d’arrêt à Komiza ou nous trouvons une liaison Internet pour 15 Kunas . Bronzette, peu de baignade car il y a beaucoup de cailloux.
23 juin
On avait lu que le ferry partait à 10h 30 , il est 10 h celui –ci nous file sous le nez.
On attendra le prochain.
Avant de passer en Bosnie Erzegovine, nous voyons un paysage magnifique , sortant de la montagne, on découvre de petits lacs , de plus en plus nombreux , puis une plaine cultivée , écrin de verdure après ce désert caillouteux et aride.
Passage et repassage de la frontière sans difficultés, nous nous retrouvons en Croatie ( que ce soit les Bosniaques ou les Croates, ce sont tous des acharnés du volant ( ils devraient s’inscrire dans des clubs de course automobile). Des croix ou des bouquets en bord de route rappellent leur inconscience.
Aujourd’hui nous campons passé Orébic au camping Perna
N 42.97583
E 17.13100
. Cela nous permettra demain de prendre à pied le bateau pour visiter la ville de Korkula. On arrive assez tôt au camping pour enfin se baigner.
La plage de cailloux rabote nos pieds mais l’eau est excellente.
Ce soir enfin la France à gagné contre le Togo en football.24 Juin
Un pêcheur vient au camp.Nous achetons bon marché, 1 kilogramme de poissons divers pour 40 Kunas . Il chante en français et veut aussi nous vendre de l’huile, un peu forte à notre goût.
3 kilomètres à pied, ça use, ça use , cela entretient la forme et c’est le seul moyen que nous avons pour rejoindre le port . Marcher en partie sur le chemin piétonnier est somme toute assez agréable.Un boat taxi , pour 15 Kunas , nous transporte à Korcula la magnifique .
Rues en arête de poisson , légèrement courbées pour éviter que le vent froid, le Bura, ne s’engouffre dans les ruelles étroites .
Nous avons le plaisir de visiter la maison natale de Marco Polo , vieille maison en ruine.
Aujourd’hui repas restau , on trie car beaucoup de pizzeria et nous avons envie de spécialités locales .
A part la salade de poulpe, ce restau recommandé par le guide du routard, ne nous laissera pas un souvenir impérissable . On a pu goûter le vin du pays , lourd et chaud en bouche .
Il fait 33 degrés dans nos véhicules, vivement un bain. Attention aux oursins .
Eve, scuplture sur la cathédrale
Une des tours de défense
Semblable à notre croix du Languedoc ?
25 Juin
Village de Ston
Dès que la brume du matin c’est dissipée, le contraste est saisissant. Nous admirons au passage les îles Mljet.
Approche de Dubrovnik
Notre but, en ce dimanche est d’essayer de pénétrer dans la ville de Dubrovnik et de se garer près de la vielle ville.
De nombreux bateaux, toutes voiles dehors, croisent les gros paquebots, l'approche est très agréable.
Des personnes de Charente en caravane, ont fait le choix d'arriver par le Ferry de Stari Krad, cout environ 150 Kinas, c'est une mini croisière sympathique.
Impossible de se garer. Nous optons pour aller vers le camping le plus proche l’autocamp Solitudo avec accès direct à la mer.
N 42.66177
E 18.069175
Ce jour de fête Nationale Croate il fait 32 degrés. L’ombre est la bienvenue (la bière aussi).
Baignade toute l’après midi.
Bus numéro 6 pour aller vers Grad (cité).
De nombreux touristes de toutes nationalités flânent dans cette ville médiévale. Nous montons sur les remparts pour admirer le panorama et jeter un œil sur les toitures dont certaines on été refaites grâce au don de la ville de Toulouse (un peu de mes impôts locaux)
On admire cette si jolie ville et aussi les jeunes Dalmates.
On les entend arriver, leurs talons claquent harmonieusement sur le pavé, démarche altière et déhanchée , elles se tiennent très droite, le nombril à l’air un malicieux sourire sur les lèvres.
On dit que ce sont les plus belles filles du monde, je ne sais, mais quand on voit le regard des jeunes garçons on comprend que leur beauté est appréciée .26 juin
Sur la route du Monténégro
Sur les conseils de notre ami Gérard, de Privat (voir son reportage sur le Monténégro), nous descendons voir les bouches du Kotor.. Passage à la frontière, passeports et carte verte obligatoire. Ici ce n’est pas la propreté de la Croatie, l’habitat est aussi très dense.
Le parcours de la baie est superbe.
A Kotor, pris par le temps, nous rebroussons chemin. A la frontière la douanière (ou policière) me demande de vêtir un tee shirt. Pour une fois que je suis torse nu.
Il fait de plus en plus chaud, la climatisation du camping-car nous donne un semblant de fraîcheur.
Dubrovnik
Avant Dubrovnik, sur ce chemin du retour, nous pouvons admirer la vielle ville d’en haut aux toits tout neufs.
Nous voulons aller voir Trogir, étape que nous avions prévue à l’aller et que nous avons ratée.
Le camping Bilus Josip (N 43.55171 – E 16.34947), difficile d’accès sera notre étape.
Le village balnéaire de Kastel Stari est noir de monde, voiture garées n’importe où, ce qui nous oblige à un gymkhana permanent.
L’eau est toute proche, enfin .
Sur la route du Monténégro
Kotor
Sur la route du Monténégro
27 Juin
Nous nous trouvons de bonne heure dans l’embouteillage de Trogir. Engagés dans une rue avec un parking réservé au bout (en fait un parc gardé pour les skippeurs), engagés dans un autre parking étroit, voitures mal garées, demi tour difficile, parking interdit aux camping-car (on l'a vu en sortant)
Enfin, près du marché nous trouvons un espace suffisant pour 15 Kunas de l’heure.
Reproduction de la statue du grec Keros
Trogir, copie conforme de Split ( ?).
Un prend le temps d’admirer la Gloriette ( cadeau des français), les rues pavées avec les carrières de l île de Brac.
Un musée couvent est particulièrement à voir car il renferme des trésors de peinture et une reproduction de la sculpture de Keros, très ancienne.
Route vers Sing . Nous visitons rapidement. Après Trogir, cette ville parait fade.
Knin , la chaleur est telle que ne nous arrêtons pas, dommage car la visite, d'après le guide du routard est à faire..
Le fantôme des maisons étêtées nos rappelle un triste passé assez récent.
Enfin on arrive au parc de Krka.
Krka
Krka , vue panoramique
Merveille de la nature.
Un bus nous descend près des cascades et en 2 h de temps on parcours l’essentiel.
Semblable en partie et en plus petit à Plivice. La vue d’en haut est superbe.
Nous voyons près de parc une pancarte 0-24 h pour camping-car.
Après 500 m environ de chemin de terre , un espace plat est prévu pour le stationnement.
Dans la soirée un homme en vespa nous demande 30 kunas pour passer la nuit .Se matin, il est 6 h, c'est les clochettes des moutons qui nous réveillent.
Quelle nuit calme avons nous passé.
Parking :
N 43.79176
E 15.97016
Ce soir la France à gagné devant l’Espagne 3 à 1.28 Juin
Nous penons la route de l île de Pag car nous avons 3 jours devant nous .
Encore et encore des maisons criblées de balles ou d’éclats d’obus. Nous ressentons une immense tristesse. Comme disait Prévert :’’la guerre quelle connerie ‘’
La plage, vue du camping
Pag, un pont relie l’île au continent. (pour l’anecdote, un garde, du moins une personne en uniforme est assise à l’ombre et répare des filets)
On a l’impression de voir en face de nous la dune du Pila qui plonge dans la mer. En fait, ce désert lunaire est dû à la roche Karsique.
A l’entrée de la ville du même nom que l’île, nous trouvons un terrain vague appartenant à un restaurateur
Deux bières après nous pouvons laisser nos véhicules sur le parking.
Nous apprécions les différentes dentelles faites main.
La fraîcheur des rues nous fait apprécier la visite de la ville .Le Musée ainsi que les églises soit fermées c’est après midi pour cause de chaleur.
Je me demande, vu ce désert, si on va trouver une place à l’ombre.Et puis nous trouvons notre paradis au camping ( mini camp) de Kosljun.
Bon les sanitaires, les emplacements sont quelconques mais une mini plage de sable fin aux eaux très chaudes, suffiront à notre bonheur.
N 44.39870
E 15.0791129 Juin
6 h. Du matin , une voiture pénètre dans le mini camp. Ce sont de jeunes Tchécolosvaques qui prennent possession de la caravane de location. Ils ne se gênent pas, débarquent bruyamment leurs bagages, téléphonent. Ils n’auront pas à faire à un ingrat.
Vu la chaleur torride, baignade toute la journée.Le soir venu nous faisons le tour du village, quelques maisons, pas de commerce, une ferme avec des brebis, quelques barques de pêcheurs sont amarrées. Que cet endroit est calme et sauvage. Pourvu que l’urbanisation agressive ne démolisse pas ce cadre enchanteur. L’alimentation est transportée par des marchands ambulants.
30 Juin
7 h du matin . Nous faisons chauffer un peu plus que d’habitude nos engins. Les autres locataires, des italiens partent aussi. (dans ce mini camp il y a 6 emplacements).
En partant, on en profite pour faire le tour de l’île.
De nombreux champs caillouteux sont séparés les un des autres par des murets de pierres, ce qui donne à l’ensemble un super décor semblable à une tête recouverte de cheveux tressés.
Vue de Pag
Les criques aux eaux émeraudes et transparentes sont entourées de plages de cailloux.
On remonte ensuite vers Rigeka. La aussi l’on profite d’une cote superbe. Lors d’un arrêt Henri ramasse quelques moules que nous dégusterons le soir en apéritif.
Je fais le plein de gasoil, comme par hasard , pour un fois , la carte n’est pas prise en compte. Le caissier me demande de payer en liquide, Euros ou Kunas. Nous n’avons pratiquement plus de monnaie locale, on paie en Euro, il me rend en Kunas. Pas de tickets. Nous recomptons et nous rendons compte que la transaction nous à coûté 2 Euros. ( c’est l’Istrie)
Rigeka, grand centre urbain hérissé d’HLM , tours hideuses qui ne donnent pas envie de s’arrêter.
On continue sur Pazin ou l’on passera la nuit chez un particulier. Enfin un stationnement gratuit. C’est un charmant petit village au cœur de l’Istrie. Un château musée est à visiter, les rues sont bordées de marchants de glace, fini nos souhaits de régime.
La tour, vue de l'office de tourisme
Pazin, détail
1 er Juillet.
Quelle nuit calme et fraîche. Nous avons super bien dormi.
Retour par Porec pour voir la cathédrale Euphrasienne.
Des difficultés pour ce garer, ici les camping-cars ne sont pas les bienvenus. Près d’un centre de lavage nous trouvons un parking à 20 Kunas de l’heure (en liquide SVP, pas de ticket).
Porec, la cathédrale Euphrasienne
Longue, très longue queue pour passer la frontière.
De nombreux touristes allemands descendent par la E 761.Surprise on nous fait payer le passage sous un tunnel , sur un pont et rien n’indique que ces endroits seront payants. A la frontière on veut changer nos Kunas en Euros, impossible nous dit-on.
Trieste , encore la queue.
Venise, nous ne faisons que passer, nous prenons la route qui longe le canal de Brente, route ou de riches Vénitiens ont fait construire de très belles demeures ( a voir absolument si vous passez dans le coin).Padoue.
Parking Del Valle ou on peut garer les camping-car.
N 4539583
E 11.87614
Las en ce premier juillet un concert sur la place nous tiendra éveillé jusqu’à 4 H du matin.
Nous apprendrons le lendemain que c’était la nuit blanche, genre de fête de la musique.
Vers 6 h les chauffeurs de bus viennent vidanger et laver leurs engins.
Pas discrets . A quelle nuit. Heureusement que la visite de la ville nous récompensera de notre patience. Nous allons dans un bureau de change et la on nous propose un taux de 15 au lieu de 7, 1 pour échanger nos Kunas.
Ce qui nous réconforte, hier soir la France à battu le Brésil.2 Juillet
Vérone, en ce dimanche les parking sont gratuits. Nous nous garons sur l’un deux, l’on verra à notre retour de visite qu’il était interdit aux camping-car, sans conséquence.
Dur la marche à pied mais la vraie visite ne peut se faire que comme cela.Crémone.
Parking de la croix rouge italienne ou il y a une aire ( près du stade )
N 45.13823
E 10.03593
Pour info , le dimanche les stations services italienne fonctionnent en self service , il faut introduire un billet pour avoir accès aux pompes . Les cartes de crédits ne sont pas prises.3 juillet
Nuit très calme. On en avait bien besoin.
On en parle peu dans les guide mais Crémone est une ville à visiter
Mais que dire des villes Italiennes, on s’arrête n’importe ou et on a toujours l’impression d’entrer dans un tableau renaissance.
Le centre de la ville est à environ à 10 minutes de marche du parking.
Il est 11 h , direction la France.
On choisit l’itinéraire par Bobio.
C’est une route de montagne, les paysages nous récompensent de notre effort, on longe un torrent pendant très longtemps.
La circulation devient de plus en plus dense, on n’y était plus habitué. On arrive à Gène, les HML sont la pour nous l’indiquer.
Autoroute, on se croirait sur un circuit automobile .
La Frontière, on ne s’en était pas rendu compte.
Choix d’aller dormir sur l’aire de service des Arcs, difficile à trouver, elle se trouve près de la gare SNCF , plein de rosé et en route.
Stop à l’autoroute , hier on a eu l’impression d’être rackettés , mais il fallait bien en passer par là vu la densité de la circulation. Sur l’autoroute il nous a semblé croiser plus de voitures en demi heure que pendant 18 jours en Croatie.4 Juillet .
Direction Millau pour aller voir le Pont.
On le voit de loin, on l’admire d’en dessous .
Nuit à Roquefort sur Soulzon sur le parking de foot, près de l’office du tourisme.
Visite des caves, commentaires, dégustation, achats.
Cette nuit enfin on a eu un peu de pluie.
5 Juillet.
Séparation , retour sur Toulouse, lavage du camping-car, du linge ( pas de machines à laver dans les campings que nous avons fréquentés en Croatie).
Tonte du jardin , arrachage de l’herbe, trie du courrier, 3000 message dont 2990 spams.En résumé:
Privilégiez les mini autocamps aux grands camping (moitié moins cher)
Pour la sécurité aucun problème, pays qui semble assez sur.
Soyez prudent pour les eux, quand vous roulez, ils doublent n'importe où même sans visibilité.
A part en Istrie, nous n'avons eu qu'à nous louer de l'amablité des commerçants.
L'alimentation est à peut près au même prix qu'en France, de nombreux marchés très propres.
La viande n'est pas chère mais mal coupée(on a mangé des cotes de boeuf).
Peu de poisson sauf en bas du coté de Dubrovnick, moules et huitres.
Les restaurant font peu de cuisine locale, de nombreuses Pizzéria , restaurants poissons , nous n'en n'avons pas trouvé.
Les centres historiques sont dans la plupart des cas interdits aux voitures.
Nous avons eu du soleil durant tout notre séjours avec des températues de 25 à 35 degrés.
En Juillet et Aout il y a beaucoup de touristes , juin nous a semblé la période idéale.
On aurait aimé faire du canotage entre les Iles, ce sera pour une autre fois.
Les routes du bord de cote sont dans un très bon état.Kilomètres parcourus depuis Toulouse , 5500 .
Prix du GO lègèrement moins cher qu'en France : environ 1 € en juin 2006
Cout campings en 18 jours = 270 €
Cout Parkings : 38 €Information, documentation : Office National Croate du tourisme 48 Av Victor Hugo 75116 Paris
tel : 0145009955Cartes : Michelin Italie 988
Michelin 736 Slovénie- Croatiz - Bosnie Herzégovine -Serbie -Monténégro- Ex république Yougoslavie- Macédoine ( FNAC)
Le guide du Routard ( 2003)
Les campings http://www.campingcroatie.com/
Documentation : http://fr.croatia.hr/index.php
Ambassade de Croatie en France : http://www.amb-croatie.fr/croatie/index.htm
Diplomatie française : http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/pays-zones-geo_833/croatie_247/index.html
Merci à Henri et Jackie pour leur complément photo.
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